Comme une pierre

Première enquête de Vanessa Livers


Résumé

Et vous, jusqu’où iriez-vous pour protéger ceux que vous aimez ?

Comment se remettre de la violence reçue lorsqu’on est témoin de la mort d’un homme ?
La police va enquêter, fouiller là où on ne s’y attendait pas.
Comme une pierre tombée dans l’eau dont les remous s’étendent de plus en plus loin du point d’impact, l’instruction va révéler des secrets, faire vaciller notre confiance en nos proches.
Mais il faut s’accrocher à l’amour que l’on a pour eux et continuer de vivre, malgré les cauchemars et les doutes.
Car on ne peut éviter de se poser la question.
Jusqu’où peut-on aller pour ceux qu’on aime ?

Pour surmonter cette épreuve, Lisa se réfugie dans l’écriture.
Parallèlement, l’enquête de police suit son cours dans la ville de Meaux. 
La commandante Vanessa Livers et son équipe ne renonceront pas, chercheront coûte que coûte à innocenter le coupable désigné et à mettre la main sur le véritable meurtrier.

Détails du livre:

Format : 12,7 x 1,5 x 20,3 cm
244 pages
Broché : 12,99 €
eBook : 4,99€

Couverture : création
Sarah Wodling, graphiste
Bonhomme de couverture : Laurent Morville, artiste peintre

 

 

Ambiances du livre

Prolongez votre lecturE

Vous y trouverez

les photos des lieux où se déroulent les scènes du livre,

les portraits de certains personnages,

les liens vers les musiques citées…


 

Elles et ils en parlent

J’ai découvert ici un agréable « cosy mystery », un roman policier élégant et qui ne verse pas dans le sordide
Un livre dans la poche

Dès le premier chapitre, l'histoire démarre sur les chapeaux de roues!
Un suspens qui nous tiendra en haleine jusqu'au bout.
et_un_de_plus !

L'intrigue est bien menée et captivante. J’ai découvert la plume de l’auteur et j’avoue être sous le charme.
Phil’a’dit


 
 

Les retours de lectures

Mes lectrices et lecteurs chéris ont pris le temps de me joindre par mails, ou bien ont écrit leurs commentaires sur Amazon pour confier leurs ressentis après la lecture de ce livre.

Merci infiniment à vous tous.

Chacun de vos retours est un cadeau.

J’espère de tout cœur que les illustrations de ces présents vous plairont.

Artiste : Carole Marine “Pam Reading”


 

Les librairies où trouver
“Comme une pierre”

Librairie “Le monde d’Arthur”
7 Rue de la Cordonnerie, 77100 Meaux
 01 60 25 71 89

Librairie “Les deux muses”
18 Place du Marché, 77120 Coulommiers
01 64 03 48 23

Crédit photo : Sara Darcaj sur Unsplash

 
 

Où trouver “Comme une pierre”?

 

Couverture :
Sarah Wodling, graphiste
Laurent Morville, artiste peintre

Format : 12,7 x 1,5 x 23 cm 244 pages
Broché : 12,99 €
eBook : 4,99€

 
 
 
 
 

Librairies où trouver “Comme une pierre”

“Librairie Cyrano”
17 - 19 Rue des Pelletiers,
77260 La Ferté-sous-Jouarre
01 60 22 02 32

“Le monde d’Arthur”
7 Rue de la Cordonnerie,
77100 Meaux
 01 60 25 71 89

“Les deux muses”
18 Place du Marché,
77120 Coulommiers
01 64 03 48 23

 

Ambiances du livre, balades à Meaux

“Comme une pierre”, roman policier

La première enquête de Vanessa Livers et son équipe

Comme une pierre
Couverture :
Sarah Wodling, graphiste
Laurent Morville, artiste peintre

 
Crédit photo : Hannah Olinger sur Unsplash

Crédit photo : Hannah Olinger sur Unsplash

Chapitre 1
Première scène


Crédit photo : Lucy Prior sur Pixabay

Crédit photo : Lucy Prior sur Pixabay

Chapitre 2
Le regard vert émeraude de Vanessa Livers


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Chapitre 3
Meaux, Hôtel de police


 
4 Le disque de Lisa.jpg

Chapitre 4
Le disque qu’écoute Lisa.

Pour regarder la vidéo des Victoires de la musique classique où Lisa et moi avons découvert Philippe Jaroussky et Jean-Christophe Spinosi : Cliquez ici


Chapitre 5
Autopsie


Crédit photo : Ulrike Leone sur Pixabay

Crédit photo : Ulrike Leone sur Pixabay

Chapitre 6
Le carnet de Lisa, qui compose plusieurs chapitres du livre


 
Choysia ternata

Choysia ternata

Chapitre 7
L’oranger du Mexique que Pierre offre à Lisa.


Crédit photo : Daga Roszkowska de Pixabay

Crédit photo : Daga Roszkowska de Pixabay

Chapitre 10
Sissi, la compagne de Vanessa


Crédit photo : Didier Simonnet, photographe d’art et d’histoire

Crédit photo : Didier Simonnet, photographe d’art et d’histoire

Chapitre 14
Meaux, la tour des remparts près de laquelle se gare Bénédicte.


 
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Chapitre 21
La Brûlerie de Meaux, où l’on boit les meilleurs cafés et thés.
Quant aux pâtisseries maison, notamment le kouign amann, ce sont de véritables pousse-au-crime !
La Brûlerie de Meaux


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Chapitre 21
La Brûlerie de Meaux, la machine à torrefaction


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Chapitre 21
Fred, le patron de la Brûlerie de Meaux, en train de moudre du café avec sa machine à mouture réglable.


 
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Chapitre 21
Meaux, la libraire “Le monde d’Arthur”, une des boutiques préférées de Jean-Philippe et moi.
Rue de la Cordonnerie, centre-ville piéton.
Le monde d’Arthur


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Chapitre 21
La rue de la Cordonnerie,
qui débouche sur la place Darnetal.


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Chapitre 21
Meaux, place Darnetal,
piétonne, en cœur de ville.


 
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Chapitre 21
Meaux, le pont du Marché ou pont des Vieux Moulins


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Chapitre 21
Meaux, le pont des Vieux Moulins, avant l’incendie de 1920


 
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Chapitre 21
Meaux, la Halle du marché, parking couvert pendant la semaine


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Chapitre 21
Meaux, sous la halle le samedi, jour de marché


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Chapitre 21
Meaux, la Halle du marché


 
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Chapitre 25
À Meaux, balade de Bénédicte sous les tilleuls du jardin Bossuet.


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Chapitre 25
Meaux, le jardin Bossuet


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Chapitre 25
Rosiers Bossuet


 
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Chapitre 25
La rose Bossuet


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Chapitre 25
Meaux, la fontaine du jardin Bossuet


Crédit photo : Didier Simonnet, photographe d’art et d’histoire

Crédit photo : Didier Simonnet, photographe d’art et d’histoire

Chapitre 25
Meaux, le Vieux chapitre
Où je me suis mariée !


 
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Chapitre 25
Meaux, la Cathédrale Saint Etienne.

À gauche, derrière les grilles, vous pouvez voir les gradins du spectacle historique qui se déroule dans la cour de la Cité épiscopale, de juin à septembre.
Pour voir la bande annonce du spectacle historique, cliquez ici.

Pour visiter la cathédrale, rendez-vous ici.

Pour découvrir la cité épiscopale de Meaux et le Musée de la Grande Guerre c’est ici


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25.9 cathédrale de Meaux B.jpg

Chapitre 25
Meaux, la Cathédrale Saint Etienne


 
Crédit photo : Daga Roszkowska de Pixabay

Crédit photo : Daga Roszkowska de Pixabay

Chapitre 34
La grande séance quotidienne de caresses


 
Crédit photo : Hermann & F. Richter de Pixabay

Crédit photo : Hermann & F. Richter de Pixabay

Chapitre 44
— On va fêter ça, dit Jean-Philippe. Je t’offre un café et un croissant.


 
 
 

Format 12,7 x 1,5 x 23 cm 244 pages
Broché : 12,99 €
Ebook : 4,99€

 
 

Retours de lecture

“Comme une pierre”, roman policier 

La première enquête de Vanessa Livers et son équipe

“Comme une pierre”
Couverture :
Sarah Wodling, graphiste
Laurent Morville, artiste peintre

 

Pour mon plus grand bonheur, vos retours de lecture sur “Comme une pierre” sont fort nombreux. Je vous en remercie infiniment.

Je pense que chacun de ces cadeaux que vous m’offrez mérite d’être joliment illustré.

Aussi, je vous propose ces retours de lecture sur trois pages :

Retours de lectures 2018/2019

Retours de lectures 2020

Retours de lecture 2021

Retours de lecture 2022

 
 
 

Retours de lectures 2018/2019

“Comme une pierre”, roman policier

La première enquête de Vanessa Livers et son équipe

“Comme une pierre”
Couverture :
Sarah Wodling, graphiste
Laurent Morville, artiste peintre

 
 

Merci à vous tous qui avez pris le temps de m’écrire sur ce site, ou bien par mail, sur Facebook, sur Instagram, par SMS.

Merci pour vos commentaires sur les librairies en ligne, si importants.

Merci aux chroniqueuses et chroniqueurs pour leur soutien précieux.

Chacun de vos retours est un cadeau.

 

Artiste : Auguste Renoir

Roger J., le 2/12/2018
Comme une pierre, un roman policier captivant
Livre très bien écrit
Histoire captivante et passionnante

Artiste : Vladimir Volegov

Artiste : Vladimir Volegov

Valérie D., le 16/12/2018
Suis-je la seule à l’avoir terminée ? J’espère qu’il y en aura pleins d’autres ! J’ai passé un agréable moment et j’avais hâte chaque jour de me plonger dans ton livre ! J’attends ma dédicace et à mes amis Facebook, un très bon livre à lire par ses grands froids d’hiver ❄️merci Laurence.

Artiste : Miles William Mathis

Artiste : Miles William Mathis

Magali, le 9/12/2018
J'ai plongé dans ce livre avec délectation. L'histoire et la qualité de l'écriture nous emmènent dans un univers que nous ne souhaitons plus quitter jusqu'à la fin.

 

Artiste : Albert Lynch

Evelyne J., le 17/12/2018
DU BONHEUR DE LECTURE
Un vrai plaisir à lire, ce 1er roman de Laurence. J'espère pas le dernier!
Je le recommande, n'hésitez pas, vous passerez un excellent moment. Une belle intrigue, du suspense, de l'amour… Un bon cadeau de noël !

Artiste : Vladimir Volegov

Artiste : Vladimir Volegov

Jessy P., le 19/12/2018
Livre à peine arrivé et déjà englouti !
J’ai aimé te lire !
Je vais me prêter au jeu du critique littéraire... pas facile. Surtout plus facile quand l’auteur est uniquement un nom sur une couverture. Quoique...quand on aime un auteur, on se sent souvent une proximité avec lui. Pour une fois, ce sera l’inverse, l’histoire commence par la proximité de l’auteur.
D’abord, le plus important finalement : j’ai aimé ton livre. L’intrigue m’a porté jusqu’au bout, sans s’essouffler, sans me perdre. On avance au même rythme que tes personnages. Il n’y a pas de fausse note, pas d’ennui ou de longueur. Et vraiment Bravo ! L’intrigue policière, ce n’est vraiment pas un exercice facile.
Il faut garder le rythme ! Je suis sûre que ça passerait très bien en film. Les personnages ont de la matière et une vraie personnalité.
Je t’ai beaucoup retrouvé dans ces personnages féminins. Ton humanité, ta sensibilité, ta musique, ton énergie et ta fragilité. Un peu de tout ça partagé dans 2 femmes.
J’ai beaucoup aimé aussi la présence de cet insupportable et indispensable « non vide des pensées ».
S’il faut avancer des critiques moins positives... j’ai moins aimé les pages du carnet de Lisa. Le style paraît moins naturel. Raconter de l’intime est différent et sans doute plus compliqué. La partie intime de Lisa est déjà très présente dans le roman lui-même et on la saisit très bien même sans ses carnets.
La scène à Germigny m’a moins plu (à part l’histoire de la culotte :). C’est le côté descriptif du repas très consensuel finalement. Mais bon ... j’ai toujours tendance à vouloir élaguer !
Bref, merci au non vide de tes pensées ! S’il n’existait pas, je ne suis pas sûre que ce livre aurait vu le jour.

Artiste : Jason Waskey

Artiste : Jason Waskey

Client d’Amazon., le 20/12/2018
À lire et à offrir
Un roman lu d’une traite. L’intrigue nous capte tout de suite et nous porte jusqu’au bout sans s’essouffler. On s’attache aux personnages, à leurs liens et leur personnalité. Un vrai policier et un vrai bon premier roman.

 
Artiste : Balthus

Artiste : Balthus

Marion R., le 23/12/2018
Je suis déçue d’avoir terminé la lecture de ton livre... parce que j’en voulais encore !
Vraiment j’ai pris énormément de plaisir à le lire, j’ai d’ailleurs acheté une petite lampe led pour l’attacher au livre dans la chambre quand mon mari ronflait à côté de moi.
Franchement : Bravo ! Vivement la prochaine lecture, je vais laisser le livre au Croisic dans la maison de famille pour que tout le monde puisse en profiter !

Artiste : Paul Cezanne

Artiste : Paul Cezanne

Fabrice L., le 21/12/2018
Bravo
Juste génial... Ce premier roman est un bonheur du début à la fin. Tout y est pour vous tenir en haleine. Merci pour le plaisir que Laurence nous apporte à travers son écriture.

Artiste : Irena Łuczyńska-Szymanowska

Artiste : Irena Łuczyńska-Szymanowska

Sylvie F., le 22/12/2018
Très bon moment passé avec ce roman tout y est suspense, humour, l’intrigue est au top.
Je trouve que c’est une belle écriture j’ai l’habitude des romans policier et j’ai l’impression d’avoir lu un Musso, Connely, Coben …
L’impression aussi de mieux te connaître.
Merci bravo et en route pour le deuxième !

 
Artiste : Hermann von Kaulbach

Artiste : Hermann von Kaulbach

Nalex77660, le 22/12/2018
Un roman à glisser sous le sapin
Une intrigue très sympa,
On ne peut pas arrêter de le lire avant la fin ! Un régal !

Artiste : Deb Watson

Artiste : Deb Watson

Emmanuelle A., le 27/12/2018
Je viens de finir ton livre et je l'ai trouvé vraiment très très sympa, agréable à lire et l'histoire coule d'elle-même
Je recommande chaudement à tout le monde.
Pour de vrai il est super, j'ai hâte d'en lire un prochain, si prochain il y a.

Artiste : Chen Wei

Artiste : Chen Wei

Alicia, le 30/12/2018
 A lire absolument !
Très beau roman, une histoire captivante qui nous tient en haleine jusqu'au bout. A lire absolument !

 
Artiste : Nicolas van der Waay

Artiste : Nicolas van der Waay

Coco, le 31/01/2019
Génial
Juste génial, histoire captivante dès les 1ères pages, mélange de suspens et d'amour, vraiment parfait.
Merci Laurence de nous permettre de nous évader le temps de la lecture.
La suite est attendue avec impatience.

Artiste : Alexej Slusar

Artiste : Alexej Slusar

Patricia A., le 04/01/2019
J’ai ADORÉ ! Moi qui ai du mal à m’asseoir 5 minutes sur un banc...avec toi ce fut difficile de le quitter ! C’est quand la suite ? J’attends la saison 2 avec impatience. Cela ferait un très bon scénario...
Merci !

Artiste : David Hettinger

Artiste : David Hettinger

Trish H., le 02/01/2019
Bah, qu'on trouve le saint pour lutter contre le non-vide des pensées, sinon c'est la fin des haricots !
Mouarrff !
J'adore, viva le français, moi j'apprends à aimer ce langue avec toi Laurence !
Merci.

 
Artiste : Auguste Renoir

Artiste : Auguste Renoir

Lydie C., le 13/01/2019
Bon polar qui sait mettre en haleine le lecteur. Au point qu’on est vite happé par l’intrigue et pressé de connaître la fin. Du suspens, des sentiments, un style léger : tous les ingrédients pour passer un bon moment et se plonger dans la fiction.

Artiste : John Singer Sargent

Artiste : John Singer Sargent

Robert M., le 14/01/2019
Je viens de finir la lecture du livre « comme une pierre » de Laurence Varaine-Jarnac.
J’ai passé de très bons moments au cœur de cette intrigue. Ce livre est bien écrit, l’histoire est prenante et l’enquête bien menée. J’ai été d’autant plus content du lieu, connaissant très bien la ville de Meaux pour y avoir travaillé de nombreuses années ainsi que le restaurant du chapitre 42 situé à Germigny l’Evêque Le Gonfalon (repas d’affaires) C’est un livre que je recommanderai.

Artiste : Hiroshi Sato

Artiste : Hiroshi Sato

Sophie, le 15/01/2019
À lire !
J'ai adoré ! Très bien écrit ! Super intrigue et des personnages hyper attachants que je ne pouvais plus quitter...

 

Artiste : Henri Lebasque

Nicole G., le 15/01/2019
Excellent !
Ce roman a de quoi susciter l'étonnement car il sort de sentiers battus, et l'admiration grâce à sa qualité littéraire.
Merci pour cette belle œuvre !

Artiste : Edward Hopper

Artiste : Edward Hopper

Maëly N., le 18/01/2019
Roman très agréable à lire avec quelques passages qui vous procure un plein d'énergie. Absorbée dans votre lecture, vous savourerez les multiples personnages aussi captivants les uns que les autres.
Au début je pensais que c’était plus un polar avec un personnage principal qui mène l’intrigue mais au final j’ai découvert que le livre n’était pas construit sur la rencontre de différents personnages mais que c’est plutôt l’histoire de chaque personnage qui crée l’histoire.
Je pense que mon analyse résulte de la manière d’écrire car dans d’autres livres l’attention est trop fixée sur un seul personnage. Dans celui-ci, chacun avait son histoire et sa place sans empiéter sur les autres.
J’ai trouvé la lecture très enrichissante. C’était la première fois que j’avais ce ressenti.
Merci Laurence !
Good
Roman très agréable à lire avec quelques passages qui vous procure un plein d'énergie- absorbée dans votre lecture, vous savourerez les multiples personnages aussi captivants les uns que les autres + un sens caché dans le livre à découvrir au fil de la lecture.
Merci Laurence

Artiste : Edgar Fernhout

Artiste : Edgar Fernhout

Martine D., le 20/01/2019
Bonsoir Laurence,
Je viens de terminer votre roman, que j'ai beaucoup apprécié : rares sont les fois où j'ai lu sans regarder la fin...
Je me suis laissée porter par l'intrigue policière, accompagnée d'un mélange de sentiments qui sont notre quotidien : pour un premier roman, je dis bravo
Je suis fan de Mary Higgins Clark, Guillaume Musso etc. et je constate que vous avez un grand talent d'écriture
A bientôt de vous rencontrer et hâte de lire le deuxième !
Merci pour la dédicace

 
Artiste : Miles Hyman

Artiste : Miles Hyman

Odile D., le 25/01/2019
Bonjour, Laurence,
Je reviens vers vous pour vous dire que j'ai beaucoup aimé votre livre.
La couverture est sobre et belle, en accord avec le titre.
Comme vous le savez, je trouve votre style très fluide et très agréable à lire. Vos personnages sont attachants, trop attachants ; on n’a pas envie qu'il y ait un coupable !
Je trouve que vous transmettez une vision du monde où la violence n'est pas" normale" et cela fait du bien.
Vous mettez aussi en valeur la tendresse des relations, à votre façon, avec humour : un bol d'oxygène !
Merci pour cet ouvrage.

Artiste : Emily Gibson

Artiste : Emily Gibson

Laurent D., le 30/01/2019
J'ai passé un très bon moment en lisant ce bouquin. C'est quand même le point essentiel !
Et je décortique : l'intrigue est bien foutue et crédible.
Le style est enlevé et très agréable. La structure est bien trouvée aussi. J'ai particulièrement apprécié le concept de "non vide" de la pensée. J'y suis sujet aussi. C'est parfois fatigant.
La petite pointe d'érotisme bien dosée n'est pas désagréable.
Bref ! comme dit le chanteur "c'est un beau roman, c'est une belle histoire"... L'as-tu proposé à des éditeurs avec pignon sur rue ? Ça le mérite largement.
Bravo, en tout cas. J'attends le prochain.
J’oubliais : le côté local, c'est sympa aussi. Mais c'est réservé... aux locaux...

Artiste : Irving Ramsay Wiles

Artiste : Irving Ramsay Wiles

Anne V., le 01/02/2019
Très bon roman policier lu en quelques heures, on n'arrive pas à le lâcher!!!!! Vivement la suite !

 
Artiste : Jason Waskey

Artiste : Jason Waskey

Jean-Benoît J., le 01/02/2019
Captivant
Un roman policier captivant, une intrigue bien ficelée, un livre facile à lire.
En attente de la suite !!

Artiste : Sherree VALENTINE-DAINES

Artiste : Sherree VALENTINE-DAINES

Claire et Eric L., le 02/02/2019
Nous tenions Eric et moi à te féliciter pour ton livre.
BRAVO !
Eric, qui ne lit pas beaucoup, l'a littéralement dévoré, quant à moi il a attendu un peu car j'avais un pavé en cours. Mais je viens de le terminer et j'ai également beaucoup aimé, pour être honnête quelques larmes sont montées en lisant le dernier carnet de Lisa...tu n'en seras peut être pas trop étonnée...
Nous t'embrassons.

Artiste Jason Waskey

Artiste Jason Waskey

Mimi 92, le 07/03/2019
Bravo !
Je ne suis pas une fan de roman policier mais j'ai adoré.
On entre très vite dans l'intrigue et les personnages deviennent rapidement familiers.
Belle histoire avec beaucoup d'émotions à la lecture.
Belle réussite pour une première qui s'avère prometteuse pour l'avenir.
Vivement la suite !

 
Artiste : Vladimir Volegov

Artiste : Vladimir Volegov

Caroline S., le 22/05/2019
Un roman policier élégant !
Un début sur les chapeaux de roues! A Meaux, Lisa jardine tranquillement sur sa terrasse lorsqu’elle manque de se faire écraser par le corps d’un homme qui vient juste d’effectuer une chute vertigineuse depuis le grenier du 3 étage! Qui est cet homme mystérieux venu mourir dans le jardin de la jeune enseignante? Que faisait-il dans le grenier de cette petite copropriété de 3 appartements? Autant de questions sans réponses auxquelles vont tenter de répondre l’équipe du commandant Vanessa Livers.

J’ai découvert ici un agréable « cosy mystery », un roman policier élégant et qui ne verse pas dans le sordide. En effet j’ai apprécié de lire une intrigue policière qui met l’accent sur le positif, les relations humaines chaleureuses et bienveillantes entre les personnages, s’éloignant du côté sombre que l’on rencontre généralement dans les thrillers.

Cette enquête du « quotidien » met pourtant nos méninges à rude épreuve et nous pousse à nous creuser les méninges pour résoudre le mystère de ce meurtre hors du commun. S’il m’a manqué un peu de noirceur pour égratigner le côté famille parfaite de Lisa et de ses proches (les nombreuses marques d’affection et petits surnoms m’ont un peu dérangés à la longue), le suspense est néanmoins présent jusqu’au bout et des rebondissements intéressants donnent du rythme à l’intrigue qui progresse de manière fluide.

J’ai également apprécié cette équipe d’enquêteurs qui regroupe des personnalités fortes et bien fouillées. J’espère les retrouver sur une prochaine affaire 😉

Les questionnements intimes de Lisa, qui dialogue beaucoup avec elle-même, apportent une prise de distance intéressante avec le récit et permettent de mettre en lumière la difficulté de remonter la pente après un traumatisme qui fragilise et la confrontation à une mort violente et inattendue.

 
Artiste : Jos Albert

Artiste : Jos Albert

Frédérique R., le 07/03/2019
J’ai bien aimé ce livre. Les personnages sont beaux et tendres. Les tranches de vie et les émotions de chacun sont joliment exprimées.
Merci pour ces parcours, ces voyages qui constituent l’histoire.
Bravo pour cette réalisation.
Je vous admire, vous les personnes qui avez une qualité créatrice.

Artiste : Christina Chatzinteve

Artiste : Christina Chatzinteve

Client d’Amazon, 12/07/2019
Agréable à lire
Une intrigue et un développement original donnent vie à ce roman merci

Artiste : Andre Kohn

Artiste : Andre Kohn

Calimesa, le 09/03/2019
À quand la suite ?
Une intrigue à couper le souffle, des personnages envoûtants et les tripes de l’auteur...
Autant d'éléments qui nous attachent à ce livre dont on se délecte et dont on ne saurait se défaire...

Artiste : Harold Knight

Artiste : Harold Knight

Alban T., le 05/05/2019
J’ai lu avec grand plaisir «Comme une pierre » que j’ai avalé en quelques soirées. Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas lu un roman !
Ça me change des écrits pédagogiques, ou autres fiches techniques de produits, supports de communication, programmes d’entraînements, ...
Que ça fait du bien, surtout quand l’histoire est bonne et si bien écrite.
J’ai cependant deux regrets. C’est déjà fini ! Et ... mais où est le prochain ???

 
Artiste : Cuno Amiet

Artiste : Cuno Amiet

Damien R., le 01/07/2019
La mer pour tout portail, les pieds en éventail, "Comme une pierre" n'est pas un pavé, son écriture coule comme l'eau de roche, claire, limpide, et vous marque pour longtemps ;
"Comme une pierre" fait des ricochets dans votre âme, y dépose ses mauves et ses galets.
Et c'est Laurence Varaine-Jarnac qui l'a gravé.

Artiste : Alexander Deneica

Michel , le 12/07/2019
Merci Laurence pour cette belle histoire, tu m'as transporté!

Artiste : Anne Abgott

Victoire, le 16/09/2019
Très bon roman, à lire sans attendre !!
C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai dévoré ce roman !! J'ai hâte de lire la suite et de retrouver tous ces personnages qui me sont devenus familiers au fil de ma lecture !!
A consommer sans modération!

 

Artiste : Jason Waskey

Zan’, le 14/12/2019
À découvrir !
Premier roman très réussi !
Très bien ficelé, touchant, subtil, qui tient en haleine jusqu'au bout. J'ai beaucoup aimé !
J'ai eu la chance de pouvoir enchaîner avec le roman suivant: "Kisinio Mauré": Excellent également!
Merci à son auteure.

Artiste : Andrei Belinchenko

Lanture, le 17/12/2019
À lire, à offrir !
Pour un premier roman, "Comme une pierre" est une réussite.
Je ne suis pas un lecteur rapide et je l'ai lu d'une traite !
Tout y est : intrigue excitante, personnages attachants, descriptions d'une précision cinématographique...
Je connais Meaux, je me suis promené dans la ville aux gré des scènes ( et Marne !) et m'y suis agréablement projeté, comme au cinéma !
La suite vient de sortir: " Kisinio Mauré": je contacte l'autrice pour recevoir un exemplaire dédicacé !

Artiste : Norman Rockwell

Artiste : Norman Rockwell

Léo.R, le 23/12/2019
À lire absolument
Une des premières fois que je lis un livre où j'ai l'impression que l'auteur vit réellement dans le même monde que moi, où je m'y retrouve dans les pensées des personnages, dans leurs liens entre eux, leurs façons de réagir, de s'aimer, se protéger, d'avoir peur. Le livre respire la réalité et ça fait du bien, vite vite une suiiiite ☺️

 
Artiste : Saudabe José Ferraz de Almeida

Artiste : Saudabe José Ferraz de Almeida

Gaëtane L, le 05/12/2019
Bonsoir Laurence,
Très contente de vous avoir rencontrée.
J'ai dévoré Comme une pierre, un très bon moment passé en compagnie du commandant Vanessa Livers. J'ai hâte de découvrir le suivant !
Bonne soirée et à bientôt,
Gaëtane

Artiste : Vincent Van Gogh

Artiste : Vincent Van Gogh

Anne-Marie S, le 28/12/2019
Chère Laurence,
Vous m'avez dédicacé votre livre "Comme une pierre" , samedi 14 décembre dernier à la librairie éphémère de Coulommiers. Je l'ai dévoré et comme promis je vous fais un retour.
J'ai beaucoup aimé, rétrospectivement, le titre qui "tombe bien". Je trouve que l'histoire policière est bien menée et j'ai beaucoup aimé les personnages des policiers. On plonge dans l'histoire sans problème.
En revanche, j'ai eu beaucoup de mal avec les personnage de Lisa et j 'ai cherché à comprendre pourquoi. Je crois que c'est son journal, vraiment très intime qui m'a gêné. En fait, on rentre dans son intimité avant de pouvoir l'apprécier, et je n'ai pas du tout aimé le premier chapitre de ce point de vue. Alors que, le récit omniscient mis en place pour la partie enquête fonctionne immédiatement et on s'attache tout de suite aux personnages des policiers. Je crois que je me serais plus attachée à elle si elle avait été présentée ainsi.
Voilà. je vous livre mes impressions "à chaud" car je viens de refermer le livre (que j'ai commencé hier soir et que j'ai achevé ce matin).
Évidemment je comprends que vos lecteurs aient eu envie de retrouver Vanessa !
Je vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d'année auprès de ceux que vous aimez et j'espère vous lire à nouveau très vite. Il va sans dire que je vais lire le suivant maintenant.
Bien à vous,
Anne-Marie

 
 
 
 

Format 12,7 x 1,5 x 20,3 cm 244 pages
Broché : 12,99 €
Ebook : 4,99€

 
 

 Retours de lectures 2020

“Comme une pierre”, roman policier

La première enquête de Vanessa Livers et son équipe

Couverture :
Sarah Wodling, graphiste
Laurent Morville, artiste peintre

 

Merci à vous tous qui avez pris le temps de m’écrire sur ce site, ou bien par mail, sur Facebook, sur Instagram, par SMS.

Merci pour vos commentaires sur les librairies en ligne, si importants.

Merci pour vos si belles chroniques.

Chacun de vos retours est un cadeau.

 

Artiste : Vladimir Volegov

Mathilde, le 11/01/2020
Un délicieux mélange des genres

J’ai beaucoup aimé ce livre qui allie intrigue policière et émotions.
J’ai, tout d’abord, été intriguée par la magnifique couverture et son titre interpellant.

Dans les premières pages, nous découvrons Lisa qui est témoin d’une scène traumatisante dans son propre jardin : un homme est défenestré et manque de la tuer. Comment va-t-elle se remettre de ce choc ?
Mais ce n’est que le début d’une affaire, qui a première vue semblait « simple » pour les policiers mais qui va se complexifier en remuant des histoires du passé.

Nous suivons donc en parallèle, Lisa, qui essaie de surmonter son épreuve traumatisante et les policiers, en particulier Vanessa.
Les points de vue s’alternent et donnent un réel intérêt à l’intrigue. Lisa, en essayant d’aller de l’avant, va se plonger dans l’écriture qui va être témoin de l’ensemble des émotions qui vont l’habiter.
J’ai beaucoup aimé l’ensemble des personnages même si j’avoue au début que je me suis retrouvée un peu perdue car ils sont nombreux. Toutefois, ils ont tous leur rôle et amènent une réelle pierre à l’édifice qu’est ce livre.
Nous passons par de nombreuses émotions qui sont conduites avec habilité par l’auteure qui, grâce à une écriture très agréable, nous tient en haleine jusqu’à la fin.

Le mélange des genres entre policier et hymne à la vie est très réussi. J’ai beaucoup aimé cet univers qui montre que la vie est faite d’épreuves et que même s’il faut du temps pour s’en remettre, il faut aller de l’avant.

Merci Laurence pour ce beau roman !

 

Artiste : Vladimir Volegov

Marie Desmons, le 15/01/2020
Un policier plein de Pep's et d'émotions ! Une belle découverte !

On est loin, bien loin d'un policier classique et sordide. Bien sûr il y a un mort, une enquête à résoudre, à commencer par définir l'identité de la victime et de son meurtrier, recouper les témoignages, les alibis et arrêter le vrai coupable ! Mais l'Auteure y ajoute sa touche personnelle, pleine de pep's, d'humour et d'émotionnel ! Une belle surprise !

Dans les premières pages, on ne peut que rire de la situation pour le moins inattendue, ubuesque et saugrenue ! Lisa, professeur des écoles et écrivain à ses heures perdues, vit au rez-de-chaussée d'un immeuble et jardine, lorsqu'un corps manque de lui tomber dessus du troisième étage du dessus et manque de peu de la tuer ! Stupeur. Choc. Traumatisme. Les policiers dépêchés sur les lieux ouvrent une enquête. Lisa est à l'hôpital pour des contusions mineures et en surveillance avant de reprendre le cours de sa vie. Qui est la victime ? S'est elle suicidée ? Ou a-t-elle été poussée ? Qui dans le voisinage ou la famille de Lisa le connaissait ? Que s'est-il passé réellement ? Qui aurait pu être mêlé de près ou de loin à ce drame ? Quel est le mobile ? Et comment Lisa va-t-elle gérer tout ça ?

Beaucoup de positif dans ce premier roman ! L'Auteure alterne les pensées écrites de Lisa qui noircit des pages de ses ressentis ( expression littéralement "ex" sortir de et "pression" donc extérioriser le trop plein, la pression 😉) et sa reconstruction post traumatique, (les pensées introspectives sont croustillantes et ne manquent pas d'humour) et l'enquête à proprement dite dirigée par le Capitaine Vanessa Livers et sa fine équipe. Cette construction donne du rythme au récit et accroche le lecteur du début à la fin. Pas de temps mort ni longueurs ! Et beaucoup de rebondissements !

Des personnages travaillés et attachants, hauts en couleur, une enquête policière réelle corrélée à une plume fluide, efficace, ponctuée d'humour par petites touches et tournée vers les émotions et ressentis des personnages, tout contribue dans ce premier roman à un très bon moment de lecture, rapide et efficace, que je vous recommande !
Un seul petit bémol cependant : le résumé de ce roman. Il est, à mon goût, bien trop long et en dit bien trop sur l'histoire qui attend le lecteur. J'aurais préféré plus de surprises à découvrir dans le roman et par moi-même et pour susciter davantage la curiosité des lecteurs plus de mystères ;)

 

Artiste : Norman Rockwell

William B., le 15/01/2020
J'ai terminé de lire Comme une pierre, le roman de Laurence Varaine-Jarnac, que j’ai eu l'occasion de rencontrer au salon du livre de Coulommiers le mois dernier.
J'ai trouvé l'histoire belle et les personnages sympathiques et attachants. Certaines de leurs actions et de leurs réflexions m'ont parlé et parfois touché. Surtout, j'ai aimé le côté simple du récit. Ce ne sera peut-être pas une qualité pour certains mais pour moi, c'est ce qui rend une lecture agréable et qui fait que l'on se sent concerné et touché par les mots de l'auteur(e)

Merci @laurence_varainejarnac_autrice pour l'exemplaire dédicacé et à bientôt 😊

Artiste : Alberto Morrocco

Anne S., le 26/01/2020
Bonjour,
Nous nous sommes rencontrées à la librairie éphémère de Coulommiers .
Ma mère et moi avons apprécié notre échange ce jour-là , c'était déjà un bon moment passé grâce à vous. Depuis nous en avons eu d'autres, savoureux, à la lecture de vos livres !
J'ai (et ma mère confirme) adoré votre style , l'histoire, les personnages que je n'ai pas envie de quitter ...
De plus, l'intrigue se déroulant à Meaux , ville que je connais bien , j'ai pu vraiment entrer dans l'histoire et suivre les aventures presque aux côtés des personnages . Assise sur le banc à côté d'eux lors de la pause repas , admirer avec eux la cathédrale!!!
Votre livre est à la fois une évasion garantie car on entre, dès les premières lignes, dans l'histoire mais aussi un beau témoignage historique de la ville : c'est très agréable!
L'intrigue policière est superbement bien menée et nous tient en haleine jusqu'au bout ! Les carnets de Lisa : superbe idée ! Tout est bien documenté et il est agréable de s'instruire en se distrayant !
En résumé, ce fut un moment de grâce !
Merci encore à vous et bravo pour votre talent !
J’attends avec impatience vos prochains écrits !

 

Artiste : Albert Reuss

Les lectures de Maryline, le 28/02/2020

un polar léger, agréable
Un jeune homme atterrit brutalement dans le jardin de Lisa alors que celle-ci s’apprêtait à planter des fleurs. C'est sûr, il est tombé des greniers de la résidence de quatre logements où elle vit depuis quelques mois. Mais comment a-t'il pu pénétrer à l’intérieur du domaine alors que personne ne le connait? Un début de roman très prometteur...

Vanessa et son équipe sont chargés d'enquêter sur ce crime. Car meurtre il y a eu, le jeune homme a été poussé, c'est sûr! De son côté, Lisa reste très choquée par ce qu'elle a vécu. Elle commence petit à petit à douter de son entourage, elle se pose beaucoup de questions et se réfugie donc dans l'écriture. Nous suivons donc en parallèle, l’enquête de police menée par la commandante Vanessa Livers et les peurs de Lisa qu'elle nous transmet à travers ses écrits.

L'intrigue est intéressante, l'enquête sympathique à suivre, mais le personnage de Vanessa ne m'a pas plu. Elle est mystérieuse, elle cache un secret mais je ne m'y suis même pas intéressé. Ce polar est assez atypique, car on ne se concentre pas seulement sur la recherche du coupable, on suit également Lisa, le personnage principal, témoin (et presque victime!) de la mort d'un jeune homme. Eh oui, l'auteur nous permet de nous questionner sur ce que l'on peut ressentir lorsqu'on frôle la mort ou bien qu'on la vit à travers un autre. Ce n'est pas banal d'être témoin d'un meurtre et de voir la victime mourir sous ses yeux! J'ai bien aimé ce roman à deux voix.

Concernant la commandante Vanessa Livers, elle est plutôt bonne dans son domaine, elle cherche activement le ou la coupable, elle interroge les différents témoins, les proches... Bref, elle mène son équipe vers la vérité. Mais son personnage reste froid et ne m'a pas convaincue. C'est le petit bémol que je donnerai à ce roman qui pour moi, est bien construit. Ce polar manque un peu de pep's, de rythme et de suspense. Mais j'ai passé un agréable moment de lecture et j'avoue que, sachant qu'il y a une suite, j'ai très envie de la découvrir rapidement.

Je souhaite également signaler que l'auteur a voulu donner une particularité à son roman (au prochain également d'ailleurs!). En effet, il est adapté pour les dyslexiques. La police et la taille d'écriture sont en effet étudiés pour être lus facilement. L'interligne est également adapté et l'auteur a pensé aux césures de fin de pages afin qu'elles se terminent par un point, une virgule ou encore un groupe sémantique. Bref, elle a tout fait pour faire de notre lecture un plaisir! Il faut également savoir que ce roman est également possible pour les déficients visuels avec tout ce qu'il faut pour une lecture aisée. Il se trouve lui aussi en vente sur le site d'Amazon.

Je remercie vivement l'auteur pour nos échanges très enrichissants, pour son travail et pour ce roman/polar plutôt réussi! Vivement la lecture de la suite! Je vous conseille ce polar léger, il est vraiment agréable et se lit comme un roman de vie...

 

Artiste : Iman Maleky

Ingrid B, le 04/03/2020
Bonjour Laurence ,
Nous avons eu le plaisir de nous rencontrer lors d’une journée signature à la librairie éphémère de Coulommiers...
Un lieu que j’apprécie énormément, et qui m’ouvre la porte à de nouveaux auteurs, et à de nouvelles rencontres.
Un échange qui m’a donné envie de vous lire...
Une jolie dédicace qui fait toujours plaisir...
Une vie de famille trépidante m’a empêché de dévorer votre roman aussi vite que je l’aurai souhaité , mais aujourd’hui c’est chose faite.
Comme promis je vous fais le retour de ma lecture.
J’ai passé un bon moment de lecture , vraiment.
Une histoire bien construite , des personnages qui évoluent en parallèle...
Des émotions , de la surprise, des épisodes charnels... du rebondissement.
Mais j’aurais aimé que vous alliez plus loin , peut être avoir les histoires passées qui se racontent en parallèle de l’histoire présente comme 2 histoires indépendantes qui finiront par se mêler.
Encore merci pour cette lecture .
Je vais vite vous relire avec votre second roman .
Bien à vous
Ingrid

Artiste : David Hettinger

Luciled18, le 06/03/2020
Roman policier
Voici un roman policier à l’intrigue très bien menée que vous lirez très rapidement.
Les personnages sont décrits avec finesse et une certaine épaisseur psychologique qui les rend inexorablement attachants.
Cette histoire captivante mêle suspens, humour, amitié et amour.
Le livre est composée de l’enquête policière et en parallèle du récit de Lisa qui vit de grands changements dans sa propre vie. Cette construction atypique mais liée dans le récit donne un rythme intéressant et crédible au roman policier.
L'écriture de l’auteur est agréable, fluide et rend la lecture aisée.
Il me semble important de souligner que ce roman est adapté et travaillé pour être lu par des personnes dyslexiques : police et taille des caractères, interlignes, césures.
L’auteur a publié également une suite à ce roman que j’ai hâte de découvrir.
Bref un roman que je vous conseille pour passer un bon moment d’évasion.

Artiste : Isaac Israels

Laurence Lopez Hodiesne, le 13/03/2020
Un roman policier haut en couleur
Je ne lisais plus de policiers depuis longtemps, et ce roman m’a réconcilié avec le genre. Tout d’abord, j’ai apprécié les touches d’humour. Ensuite, je ne me suis pas ennuyé une seconde. Les personnages sont consistants et attachants, même les plus méchants. Émotion, sujets délicats, suspens et rebondissements, un cocktail réussi pour cette histoire qui se lit d’une traite. L’héroïne possède des points communs avec l’auteur, on pourrait presque croire à une autobiographie. Un livre à conseiller à tout le monde !

 

Artiste : Joseph Lorusso

Les pages d’émeraude, le 19/03/2020

Je découvre avec un grand plaisir cette auteure, c'est un polar qui se lit vraiment rapidement. Un premier opus qui mérite vraiment d'être suivie de près.
Son écriture est fluide, les décors sont très bien posés et la description est excellente.
L'histoire est très captivante, les pages se dévorent les unes après les autres. Mes sens olfactifs ont été activés dès les premières pages.
Il est très facile d'imaginer les décors, d'entendre tous les personnages, de voir toutes les scènes dans ma tête.
Moi qui suit spécialiste des livres policiers et thrillers je suis conquise par les talents de Laurence.

C'est une auteure à suivre de très près. Merci pour ce superbe moment livresque.

 

Artiste : Laurence Alma Tadema

Ypersoglio, le 10/04/2020
Comme une pierre de Laurence Varaine-Jarnac
Je viens de lire la dernière page du livre de Laurence Varaine-Jarnac - Autrice « Comme une pierre ».
En ma qualité d’ancien Policier de Brigade de Sûreté Urbaine (BSU), j’ai retrouvé dans ce manuscrit de fortes odeurs d’enquêtes judiciaires avec des histoires humaines qui se percutent... sans cesse.
Ce livre est prenant et très bien écrit.
Je le conseille vivement : «parce que justement, la vie est si fragile»
(page 234).
Encore bravo Laurence pour cet œuvre.
Un livre à lire et à relire !

Artiste : Jean Abrie

Vanessa T., le 09/05/2020
Un livre à l'intrigue bien ficelée facile à lire
J'ai acheté ce livre, recommandé par un proche, à court de lecture et je ne le regrette pas.
Le livre est facile à lire, l'intrigue est si bien nouée que je n'ai pas eu de soupçon sur l'auteur du meurtre avant la fin.
Il est aisé de s'attacher à tous les personnages.
Une lecture que je recommande.

Mail du 09/05/2020
Bonjour Laurence,
J'ai terminé la lecture de votre premier livre. Comme promis, je vous en fais le retour.
Autant vous dire que j'ai beaucoup aimé le style, très bien écrit à mon sens (je ne suis pas critique littéraire ceci dit) sans lourdeur dans les descriptions donc très facile à lire.
J'ai très peu de goût pour les livres dont les descriptions sont sans fin, même si elles sont nécessaires pour "cadrer" le lecteur dans son imaginaire...
L'intrigue est véritablement bien nouée, en effet, comment s'attendre à une telle fin !!!!
Et si j'ai bien suivi, la fin invite subtilement à la lecture du livre 2 !!!
Les personnages sont attachants, les liens fraternels, amoureux, amicaux...tout y est.
Je ne saurais dire quel personnage est mon préféré...même si le prénom du commandant est à mon sens un choix judicieux :) il y a des blessures chez chacun d'eux, des forces....
Je pense que ce que l'on retire d'un livre dépend, outre des messages distillés par l'auteure, de sa propre sensibilité. J'ai été sensible à la loyauté qui lie les personnages entre eux.
Voilà, à mon niveau ce que je peux en dire.
J'ai hâte de me plonger dans la lecture du second livre.
Merci pour cette escapade littéraire.
Vanessa.

Artiste : Albert Anker

Nathalie B., le 23/05/2020

J'ai enfin pris le temps de lire Comme une pierre.
D'un seul trait !
Belle écriture. Bravo.
J'ai été très amusée de constater que l'intrigue se déroule à Meaux et de suivre les protagonistes dans des lieux connus. Maintenant je vais lire " la suite".
Merci encore pour ces moments d'évasion.

Artiste : David Jamin

COUSINHUB05, le 23/05/2020
Un style très agréable à lire.
On se fond dans la peau des personnages et on vit intensément l'histoire.
Rien ne nous est étranger, on participe à l'intrigue.
Jolie plume.
À recommander pour passer d'intenses moments de lecture.

 

Artiste : David Hettinger

Myfabulousreading, le 05/06/2020

 Un polar distrayant, une très belle plume
Et que diriez-vous de revenir aux polars classiques, sans violence à outrance, de ceux ne vous broyant pas les tripes à chaque chapitre (ne vous méprenez pas, j’aime aussi, lorsque c’est savamment dosé), qui ne vous oblige pas à sauter des paragraphes entiers tant ils sont durs (oui oui cela m’est déjà arrivé) ? Eh bien c’est exactement ce à quoi s’attendre avec ce polar qui tient bien la route, rythmé par des chapitres courts et une enquête sympathique, qui ne manque pas de nous étonner parfois.

Un polar à deux voix. :
Celle de Lisa, qui assiste à la mort soudaine et brutale d’un inconnu sous ses yeux. Traumatisée elle se réfugie dans l’écriture, une sorte de catharsis de cet instant qui l’a chamboulée à jamais.
Celle de Vanessa, enquêtrice chevronnée, pour qui cette mort n’est pas un suicide mais bien un assassinat. Elle se jette sans répit avec son binôme dans la résolution de cette enquête.

L’originalité de ce polar, réside dans la place faite au point de vue de la victime indirecte, dont l’auteure brosse un portrait sensible, émouvant, très réaliste. La psychologie de Lisa est très bien retranscrite et ses interactions sont concrètes. C’est une mère, une épouse trahie, une sœur choyée, une victime par ricochet.

L’auteure a une écriture authentique, émouvante Elle aborde des sujets graves qu’elle adoucit de sa plume avec de l’amour et une pointe d’humour. Je regrette peut-être que le personnage de Vanessa n’ait pas été bien plus exploré et que l’on ne sache, pour finir, que très peu de choses à son sujet. Mais peut-être sa personnalité sera-t-elle davantage développée dans le second tome de cette duologie, Kisinio Mauré (qu’il me tarde de lire d’ailleurs) ?

Mention spéciale pour l’autopsie détaillée, très bien expliquée. Un passage court mais que j’ai beaucoup aimé, tout comme les derniers chapitres dont la fin appelle forcément à lire la suite des aventures de Vanessa Livers.

Verdict : Une lecture agréable, distrayante, à faire si vous recherchez un polar court, qui fait savamment se croiser la thématique de l’amour familial et des liens fraternels.

Je remercie Laurence pour l’envoi de ces deux tomes et pour la qualité de tous nos échanges.

 

Artiste : Jean-Edouard Vuillard

Jean, le 06/06/2020
Quelle... chute pour un merveilleux polar !
Superbe histoire, prenante rédigée dans un style très fluide.
Les liens familiaux sont décrits avec beaucoup d'amour et de délicatesse pour faire de cette œuvre un fin Polar.

Artiste : Vladimir Volegov

SFFantasy_reader, le 10/06/2020
Lecture captivante !
Je viens de finir la lecture de “Comme une pierre”. Ce roman est bien plus qu'un polar, la focale est mise sur les relations humaines et l'introspection des personnages. L'enquête policière devient presque secondaire au profit de l'évolution personnelle des personnages qui nous rappelle que rien n'est acquis, tout peut basculer à chaque instant.
J'ai beaucoup aimé le cheminement de Lisa tout au long du récit et sa manière de réenvisager les choses, sa relation avec son mari et avec elle-même. J'ai adoré le personnage de Vanessa et sa relation avec Jean-Philippe qui est très touchante. Il ferait un très joli couple.
Je pense sincèrement qu'il mérite d'être lu et apprécié.
La suite " Kisino Mauré" va bientôt arriver dans ma boîte aux lettres!

Artiste : Antonio Abellán

liliplume77  , le 19/06/2020
Un petit bijou !
Un polar feel-good qui se lit d'une traite, une écriture élégante et fluide, des personnages attachants et une intrigue palpitante qui m'a même fait verser la larmounette à la fin. Un grand bravo à l'autrice ! Je vais de ce pas lire la suite pour en savoir un peu plus sur les personnages principaux.

 

Artiste : Edward Hopper

lesbookineusesdu28, le 19/06/2020
Un excellent roman !
Fan de roman policier, ce livre est fait pour vous !!!
L’auteur a su réunir la combinaison parfaite pour un roman réussi. Des personnages très bien travaillés et très attachants qui rendront votre lecture addictive.
L’intrigue est tellement bien ficelée qu’elle va vous couper le souffle.
La plume de Laurence est fluide et envoûtante. Elle manie les mots avec beaucoup d’humour et de finesse.
Suspense, sujets délicats, rebondissement vous attendent et vous dévorerez ce livre en un temps record.
À quand une suite ? « Là c’est la lectrice accro à sa lecture qui de son petit œil supplie l’auteur !!! »
Un écrit mature et juste qui réussira à vous captiver dès les premières lignes, et nous savons à quel point ce détail est très important.
Quand on est pris dans notre livre dès les premiers mots, on sait que nous allons passer un super moment littéraire.
Je remercie donc Laurence pour cet excellent moment passer avec son roman.

 

Artiste : David Jamin

Briphi, le 24/06/2020
Une belle balade et un roman policier à suspense.
Je vous propose un polar doux avec une once de romance. Pas de scènes violentes, de viols ou de tortures à outrance. Il y a un bien un meurtre, une enquête policière et un assassin, mais écrit avec toute la douceur de cette autrice dont je découvre la plume. Laurence a volontairement écrit des chapitres courts pour permettre au lecteur de bien s’approprier l’histoire. La mise en page est adaptée pour que tout lecteur (malvoyant, dyslexique) puisse lire et je dois avouer que ma lecture n’en fût que plus aisée. Le script du livre n’est pas pour moi à deux mais trois voix. Celle de la commandante Vanessa Livers responsable de la Brigade de Sûreté Urbaine de Meaux, de Lisa personnage principal et la pensée du carnet de Lisa.
Deux femmes donc, deux caractères et trajectoires différents :
La vie de Lisa était déjà bien bousculée. Fraîchement séparée, elle vient d’emménager dans un rez-de-jardin au centre-ville de Meaux. Elle supporte mal la trahison de son mari. La solitude lui pèse bien qu’elle soit bien entourée. Alors pour faire taire le « non-vide de ses pensées » elle couche sur un carnet ses peurs et états émotionnels. Par un beau jour de jardinage, un inconnu vient s’écraser sur sa table de jardin à quelques centimètres de son visage. C’est un meurtre. Après un tel choc psychologique et au travers de l’instruction, le doute va s’installer, car tout ce chamboulement va peu à peu révéler des secrets de familles jusque là enfouis. Pour exorciser toutes ses mauvaises idées, elle va se mettre à l’écriture d’un roman. Le travail de l’autrice est là remarquable, faire transpiré tout ce côté psychologique d’un témoin d’un meurtre, d’avoir été si proche de la mort, d’un mal-être. C’est habillement traité, tout en douceur et en émotions. Lisa est trop hyper sensible et se pose trop de questions. Mais à sa place comment aurait-on réagi ?
Le deuxième personnage principal est Vanessa, une commissaire reconnue pour son travail, appréciée par sa hiérarchie et son équipe. Elle aussi n’a pas été gâtée dans sa vie personnelle, un décès et un travail de deuil pas terminé alors que les faits datent de dix ans, un divorce que ses proches n’ont pas accepté. Heureusement elle peut compter sur son second le capitaine Jean-Philippe Cormier, ancien médecin psychiatre et ami à la ville comme au travail. Alors qu’il semblerait qu’ils aient le coupable idéal, un rebondissement de dernière minute va tout remettre en cause.
Je suis un ancien Meldois et j’ai pu au fil des pages me promener dans la cité de Bossuet tant l’écriture est visuelle. Laurence sait transmettre de nombreux sentiments, y’a un peu de vécu dans tout cela ! Le roman policier est très bien construit, pas une minute de relâchement, c’est vraiment très agréable à lire.
Conclusion : L'histoire présente une très belle ambiance que l'autrice renforce par son côté romance. Les personnages sont attachants, l'intrigue est bien menée et captivante. J’ai découvert la plume de l’auteur et j’avoue être sous le charme, elle est parlante, y’a de l’émotion, de la finesse, de la vie de tous les jours. Hâte de lire le prochain, de retrouver Vanessa, Jean-Philippe et toute l’équipe de la PJ de Meaux.

 

Artiste : Aaron Coberly

Alex, le 08/07/2020
Une lecture fort sympathique !
Ce roman policier aux allures feel-good fut une lecture très sympathique. D’un côté, nous avons Lisa dont la vie vient d’être quelque peu chamboulée par une séparation et un déménagement. De l’autre, le commandant Vanessa Livers qui dirige la brigade de sûreté urbaine de Meaux, ayant également son lot de soucis.

Un inconnu tombe depuis le grenier de la résidence, il atterrit sur la table de jardin de Lisa en la manquant de peu. L’événement aurait pu la tuer, mais il ne lui causera finalement qu’une perte de connaissance et un gros hématome sur le postérieur. Quant à ce qui aurait pu ressembler à un banal accident, il n’en est rien, il s’agit bel et bien d’un meurtre. Avoir côtoyé de si près la mort avec ce cadavre et tout ce sang perturbe au plus haut point Lisa qui décide de se mettre à écrire…

Un homme parait être le coupable idéal, mais un événement va changer la donne, tout bascule. À partir de ce moment, se côtoieront au fil des pages l’enquête du commandant Vanessa Livers et les états d'âme de Lisa retranscrits à travers ses écrits. Vanessa pourra compter sur son bras droit, le capitaine Jean-Philippe Cormier, ami depuis les bancs du lycée et avec lequel elle travaille depuis dix ans.
Il s’agit d’un roman rythmé par des chapitres courts, ce qui m’a dans un premier temps surpris, mais cela a finalement facilité mon imprégnation. L’auteure possède une écriture franche, authentique. L’histoire est bien construite, les sujets difficiles sont traités avec tact. Le tout est agrémenté de quelques doses d’amour et saupoudré d’humour.
Pour conclure, les fans de polars noirs, glauques et sordides n’y trouveront pas leur compte… Les autres, laissez-vous tenter par l’univers de Laurence Varaine-Jarnac !

Artiste : David Hettinger

Julie B., le 26/07/2020
Une magnifique enquête !
«Comme une pierre» Un roman policier ficelé avec finesse avec un côté envoûtant et une pointe d’émotion !
Je ne connaissais pas la plume de Laurence Varaine-Jarnac, ce fut un plaisir de la découvrir !!
L’auteure nous invite dans une enquête de police dans la ville de Meaux où nous faisons la connaissance du commandant Vanessa Livers et de son équipe.
Un homme est défenestré et tombe aux pieds de Lisa, une quadragénaire, une enseignante ! Qui est cet homme sans papier d’identité ? Que faisait-il dans le grenier de cette copropriété ? Pourquoi ici, sous les yeux de Lisa ?
« Comment se remettre de la violence reçue lorsqu’on est témoin de la mort d’un homme ? »
Nous sommes au cœur de l’enquête rythmée par des chapitres courts qui donnent la cadence dans ce puzzle où les pièces se placent et se déplacent !
Les personnages sont attachants pour certains les épreuves de la vie sont difficiles à surmonter...
Merci d’avoir mis cet hymne à la vie autour d’un polar !
Je remercie Laurence Varaine-Jarnac de ce moment agréable, de sa plume fluide, addictive et remplie d’humour !

 

Artiste : Iman Maleky

Federico Saggio, le 23/07/2020
Une superbe lecture, bien davantage qu’un roman policier
C’est avec délectation que je me suis plongé dans « Comme une pierre » de Laurence Varaine-Jarnac : on y entre d’un coup, sans tour de chauffe.
Tout coule de source et on rentre dans le récit comme on rentre à la maison : c’est douillet, reposant, rassurant et tout nous met à l’aise.
Le style est fluide et très agréable et j’aimerais insister sur ce point, dans la mesure où j’ai une fâcheuse tendance à sortir du récit à la moindre maladresse.
Quand je lis, mon cerveau me joue facilement des tours, à systématiquement reformuler les phrases qui ne lui conviennent pas... ce qui ne m’est jamais arrivé tout au long de ma lecture ; je suis resté absorbé jusqu’à la fin, happé par le réalisme et la beauté des personnages, la précision de leurs échanges et l’authenticité de leurs relations.

« Comme une pierre », c’est bien davantage qu’un simple roman policier à l’histoire bien ficelée, bien plus qu’un puzzle de qualité dont les pièces s’assemblent en douceur pour finalement former une figure complexe et harmonieuse.

Laurence Varaine-Jarnac fait preuve d’un souci du détail que l’on ne peut qu’admirer. Le travail d’investigation de la police est saisissant de réalisme. Le tout saupoudré d’un humour discret mais qui fait mouche !

Les questions posées le sont finement et avec beaucoup de pertinence ; comment se protéger, comment protéger ceux qu’on aime... et ce faisant, comment se réinventer pour continuer à vivre normalement, sainement, et préserver ses relations avec le monde ?

J’ai été particulièrement sensible à la thématique de résilience, au traitement réservé au rapport à la famille, au couple et à l’amitié, au soutien que l’on est prêt à accorder à ceux que l’on aime... à cette idée enfin que chacun compose avec ses souffrances et ses traumas mais qu’il n’y a qu’une direction dans laquelle avancer si l’on veut survivre et évoluer sans se perdre dans le processus : en avant.
En avant, sourire aux lèvres, le cœur certes à vif mais toujours ouvert... et sans jamais oublier la force du pardon et de l’amour.

Un livre comme je les aime, avec un questionnement qui vous renvoie constamment et de la plus subtile des façons à vous-même.

...et vous, jusqu’où seriez-vous prêt à aller pour ceux que vous aimez ?

 

Nathou, le 22/12/2020
Polar au cœur d'une famille
Lisa se mets à écrire, et un corps tombe comme une pierre de son grenier, et la police va enquêter, et qui est vraiment le coupable ? L'investigation va-t-elle faillir à la confiance en ses proches ? Mais l'amour pour reconnecter ses liens.
Ce récit est écrit à deux voies, d'abord celle de Lisa et de l'équipe policière, j'ai beaucoup aimé ce personnage de Lisa, qui quand elle se retrouve perdu, se réfugie dans l'écriture et aussi son rapport avec les membres de sa famille, j'ai beaucoup apprécié la complicité avec son frère jumeau.
J'adore découvrir le quotidien d'une brigade qui vont nous faire vivre le déroulé de l'enquête et là c'est vraiment le cas, on fait connaissance avec chacun des membres autant du côté privé que leur travail sur la recherche du coupable, cela donne un côté très humain que moi je raffole, je trouve toujours c'est toujours un plus pour un polar.
L'écriture est fluide et légère et les chapitres courts qui donne énormément de rythme a l'histoire mais aussi de l'addiction, je l'ai lu très vite, car j'étais complétement embarquée dans le contexte de l'histoire qui mélange les récits de familles a cette investigation.
Je me suis vraiment attachée aux personnages, qui chacun ont leur place, mais on aussi une certaine importance, c'est ce qui fait que le récit est construit habilement pour qu'on tourne les pages assez facilement sans être lasser.
Beaucoup de sujets sont abordées autour de cette investigation, entre autres la résilience, et en toile de fond, l'histoire du couple de Lisa, cela donnait un zeste d'émotion qui as donné à cette lecture le côté léger qui souvent est agréable quand on parle de thèmes plus graves comme cela va être le cas pour le côté fratrie.
La thématique du secret est aussi vraiment bien exploitée, cela se découvre peu à peu, et cela mets énormément de suspens tout au long des chapitres.
Je suis heureuse que l'autrice m'ai envoyé la suite, et je sais que très prochainement je vais l'as dévoré avec énormément de plaisir.
Quand on lit ce genre d'ouvrage de grande qualité, on se demande pourquoi il n’a pas été éditer par une maison d'édition, et l'autrice m'as confirmé que c'était son choix, pour justement pouvoir offrir ses écrits a un prix modique et surtout ça lui tenait à cœur, de l'adapté aux personnes dyslexiques, la police et la taille de l'écriture est plus agréable pour leur lecture, et également pour les autres lecteurs, c'est assez rare, de choisir cette voie, je tenais à le souligner.
J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture, et c'est une autrice que je vais suivre de près, car j'aime comme elle amène les sujets qu'elle traite avec beaucoup de profondeur.

Artiste : Marie Laurencin

 

REVEUR, le 29/12/2020
Un vrai polar plaisir à déguster
Voilà un joli roman policier. Mais pas que…
Les incontournables du « polar » sont là : la commandante Livers, son acolyte et son équipe ------ des personnages bien campés dont on gage qu’on les retrouvera dans de futures histoires ------ les méthodes d’investigation, les suspects… Les amateurs du genre y trouveront leur bonheur.
L’intrigue est bien menée. Quelques indices ténus sont là, perçus à travers le regard de l’héroïne, Lisa. Mais la découverte du meurtrier demeure une surprise.
Et il y a ce petit plus de l’auteur. Lisa, vue de l’intérieur, avec ses craintes, ses doutes, le poison du soupçon qu’elle chercher à évacuer et à réguler dans son journal… Et toutes ces histoires de vie en parallèle : des histoires de couples meurtris par des blessures, des bêtises, des égarements… mais qui font tellement de mal.
Pourtant, nul jugement chez l’auteur. La vie, quoi. Et puis, cela n’empêche pas les bons moments. L’écriture est fluide, sympathique. On n’est pas dans le « gore », le sanguinolent et autre. C’est une lecture plaisir avec un bon petit polar qui fait du bien. Merci Madame Laurence Varaine-Jarnac. Est-ce qu’on retrouvera les personnages dans la suite ? On aimerait bien.

 
 
 
 

Format 12,7 x 1,5 x 20,3 cm 244 pages
Broché : 12,99 €
Ebook : 4,99€

 
 

 Retours de lectures 2021

“Comme une pierre”, roman policier

La première enquête de Vanessa Livers et son équipe

“Comme une pierre”
Couverture :
Sarah Wodling, graphiste
Laurent Morville, artiste peintre

 
 

Merci à vous tous qui avez pris le temps de m’écrire sur ce site, ou bien par mail, sur Facebook, sur Instagram, par SMS.

Merci pour vos commentaires sur les librairies en ligne, si importants.

Merci aux chroniqueuses et chroniqueurs pour leur précieux soutien.

Chacun de vos retours est un cadeau.

 

Artiste : Jean Abrie

Marie Lau, le 04/01/2021
Une belle réussite
Un roman policier soft (sans scènes atroces) que j’ai bien apprécié par sa profondeur et sa douceur. Il ne s’agit pas seulement d’une banale enquête policière, Laurence Varaine-Jarnac s’intéresse à chaque personnage de l’intrigue.
Une véritable connivence se crée entre les personnages et le lecteur, que ce soit avec l’équipe d’enquêteurs ou avec Lisa, témoin du meurtre et sa famille. Je me suis sentie en osmose avec Lisa qui exprime ses pensées par écrit pour tenter d’y mettre de l’ordre.
Un roman policier à l’intrigue réussie saupoudré d’un soupçon d’humour, de psychologie, d’amour, de bienveillance, de suspens...
À lire.

Artiste : Ludmilla Guyeva

Nagi, le 23/01/2021
Un roman qui se lit tout seul ☺️
Quel plaisir de découvrir une écriture si fluide et entraînante.
Moi qui d’habitude aime les romans plus noirs, plus trash, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette enquête bien ficelée, mener par des personnages aussi attachants qu’intrigants.
Je recommande vivement ☺️

Artiste : Ferdinand Hodler

Bruno C, le 26/01/2021
Bonsoir Laurence
Ça y est je viens de finir votre premier ouvrage, nous avions échangé quelques mots et sourires à Coulommiers (les yeux pétillants et lecteur de Jean Teullé). C’est la première fois que je lis un roman en ayant rencontré l’autrice, et on le lit donc d’une autre manière.
Maintenant ce que j’ai pensé du livre (je ne suis pas un spécialiste); une première partie un peu longue à mon goût pour présenter les personnages , d’ailleurs les prénoms se mélangeaient un peu dans ma tête, et puis tout à coup tout s’accélère et là j’ai tout dévoré en 2 jours, avec une fin pleine d’humanité et des histoires couples réalistes et qui se termine bien ce qui est très appréciable en ce moment.
Et bien devinez? Je vais aller découvrir le second roman et poursuivre l’aventure guyanaise. Bonne soirée et merci pour ces bons moments.
Bruno

 

Artiste : Georgy KURASOV

Les lectures du Bonheur, le 11/01/2021
J'essaie de lire de plus en plus de polar car c'est un genre que j'apprécie. J'ai donc été ravie de découvrir ce roman avec lequel j'ai passé un très bon moment de lecture.
L'histoire est très bien ficelé et ne tourne pas en rond. J'aime le fait qu'on en arrive à suspecter tout le monde avant d'avoir la révélation. J'avoue que la fin me laisse avec des millions de questions et que j'ai hâte de découvrir le second tome.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Lisa que trouvé attachant, c'est la seule à qui je me suis vraiment attaché même si les autres sont sympa.
Au niveau de la plume, je l'ai trouvé fluide et agréable à lire. de plus, l'auteure à mis en place une police et une mise en page adapté pour faciliter la lecture aux personnes dysorthographique et je trouve ça génial.

Je mets la note de 4/5, très bonne lecture

 

Artiste : Edward Hopper

Binou0_bouquine, le 14/01/2021
Une intrigue policière très bien menée
J'ai découvert avec #commeunepierre une agréable intrigue policière, très bien menée et parfaitement détaillée.
Malgré le fond dramatique du sujet, l'écriture est douce et sensible.
En parallèle de l'histoire on suit les relations psychologiques des personnages, leurs rapports familiaux ou amoureux, la résilience face à la trahison ou aux traumatismes.
Les relations sont authentiques et touchantes et j'ai apprécié l'introspection des personnages à la suite d'une tragédie.
L'intrigue policière s'installe doucement puis s'accélère avec une enquête rythmée et minutieuse dans laquelle on est plongé avec facilité.
La suite de l'histoire est déjà sortie : #kisiniomaure
Je me réjouis de la découvrir !

 
 

Artiste : Antonio Abellán

 Lili, le 01/02/2021
Lecture extrêmement agréable !
Un policier fin, haletant, émouvant qu'on prend plaisir à lire ! Bravo à l'auteure. J'ai adoré !

Artiste : Aimee Sicuro

LeslecturesdeLaureEnza, le 08/02/2021
Excellent policier, mais pas seulement...
Un policier original qui alterne entre des moments d’enquête précis et des passages plus intimes sur les pensées, la vie privée des protagonistes. Ils sortent des rôles qu’on leur assigne habituellement : l’enquêteur, la victime, le criminel mais deviennent de vrais humains, avec une vie privée et professionnelle, une véritable épaisseur.

J’ai particulièrement apprécié le style de l’auteur, à la fois simple et maîtrisé, détaillé mais concis, qui permet d’avancer dans l’histoire de façon naturelle.

On progresse sans se douter du dénouement, les indices sont distillés avec intelligence. L’enquête est bouclée d’une façon habile et inattendue, l’auteur nous donne la possibilité d’en découvrir plus dans son autre ouvrage, sans nous laisser sur notre faim.

Un excellent moment de lecture.

 
 

Kali77, le 01/03/2021
Merci à Laurence Varaine-Jarnac pour l'envoi avec dédicace de son livre. J'ai honteusement mis pas mal de temps à le lire, mais une fois dedans, j'ai vraiment apprécié ma lecture.
Nous sommes ici dans un roman policier pur et dur dans la ville de Meaux (que je connais très bien en plus); tout commence par un corps d'un homme qui tombe d'un grenier et qui « assomme, Lisa qui était dans son jardin. Lisa en ressort traumatisée et décide d'écrire pour sortir de ses angoisses. J'ai honteusement mis pas mal de temps à le lire, mais une fois dedans j'ai vraiment apprécié ma lecture. Surtout que Lisa sort d'une trahison avec son mari et elle à perdu toute confiance.
L'enquête en parallèle est rondement menée et j'ai trouvé que l'auteure maîtrisait vraiment le sujet. Avec des chapitres courts, le rythme est haletant et on ne s'ennuie pas du tout. On se demande comment un jeune homme a pu tomber d'un grenier sans que personne n'ai vu ou entendu quelques choses et surtout qui était –il?
L'histoire de Georges m'a beaucoup touchée vraiment et pas de caricature, pas de chichi, l'auteure distille même une touche d'humour ! Comme quoi pas besoin de faire dans le sanglant pour faire un bon policier. La crédibilité de bout en bout est aussi à souligner ! Vraiment, ce fut pour moi une belle découverte.
Je reste peut-être un peu sur ma faim, comme si une « suite » allait se profiler… Je me trompe?
PS : en regardant de plus près, il semble que ce soit une Duologie, donc top ! Si vous chercher un bon policier vraiment je vous le conseille ;)

 

Artiste : Alain Pontecorvo

austria5760, le 01 mars 2021

Chronique littéraire du roman policier “Comme une pierre“ de l'écrivaine Laurence VARAINE-JARNAC par Olivier Bonnet auteur

Je vois au moins mille et une bonnes raisons de vouloir s'approprier sur-le-champ le roman policier « Comme une pierre », œuvre de l'écrivaine Laurence VARAINE-JARNAC.

Une raison certes terre-à-terre, mais qui en vaut bien une autre : Son prix ! Il n'y a pas photo. Meilleur marché, ce n'est pas possible. Rendez-vous compte, moins de 10 euros ! À ce prix-là, même si le livre était moyen, il aurait des circonstances atténuantes, mais le roman policier de Madame Varaine-Jarnac a été pour moi une véritable révélation. J'ai dévoré son roman et j'ai découvert une écrivaine dont on n'a pas fini d'entendre parler, je ne crois pas me tromper en prétendant cela.

D'abord le titre. Parfois, on se demande légitimement si le titre du roman retenu par l'auteur était pertinent. Je trouve ici le titre génial. Lisa aime son intérieur, elle aime écouter de la musique, écrire. Mais le temps est beau et elle veut jardiner. Alors qu'elle s'apprête à gagner son jardin en passant par la terrasse, un objet lourd, compacte, s'abat sur elle. le lecteur est saisi à froid car cela se passe dès les premières pages. Un cadavre ! C'était un cadavre ! Un cadavre qui vous tombe du ciel et qui manque vous tuer. Alors même que vous êtes chez vous ! le cauchemar ! le traumatisme est en effet considérable pour Lisa. “Comme une pierre” dans l'eau crée une onde de choc prenant la forme de ronds, le choc subi hante la jeune femme sous forme de cauchemars récurrents.

Une foule de questions se posent. Qui est le mort ? Quelle est la cause de la mort ? le cadavre est tombé du grenier, qu'y faisait-il ? Très vite, on apprend qu'il s'agit d'un meurtre. Autre traumatisme pour Lisa, tous ses proches qu'elle chérit auraient un motif légitime de tuer. À nouveau, référence aux ondes de choc de la pierre dans l'eau et de la chute du corps. Ce que j'apprécie dans ce roman policier, c'est que l'écrivaine nous rappelle qu'on n'a pas besoin de motifs sordides pour tuer, on peut vouloir tuer par amour. Pour ce motif, nous pouvons tous un jour nous retrouver du jour au lendemain des assassins.

On apprécie un roman policier pour sa trame et son suspense, et là encore l'écrivaine gâte ses lecteurs. Tous les éléments du puzzle se mettent lentement en place, tenant constamment en haleine le lecteur.

J'aime le style d'écriture de ce roman policier. Beaucoup de dialogues rendent le récit très vivant. le texte est émaillé de pointes d'humour, l'écrivaine n'en manquant visiblement pas.

Ce roman policier est un petit bijou que je recommanderai chaleureusement à toute personne de 7 ans à 100 et plus.

 
 

Artiste : David Hettinger

Leti Deb, le 09/03/2021

Idée de lecture : "Comme une pierre" de Laurence Varaine-Jarnac

C'est le premier roman de cette écrivaine qui nous offre un policier plaisant. L'écriture alterne profondeur et légèreté.

L'ouvrage offre une trame bien différente de son deuxième roman "Kisinio Mauré" : ainsi, l'auteure surprend son lecteur et ne l'enferme pas dans une construction prévisible

Le lecteur suit également les policiers au-delà de l'uniforme, dans leurs réflexions et leurs vies privées. Ce n'est pas sans rappeler Henning Mankell et sa série avec le commissaire Wallander pour le plus grand plaisir des amateurs

À souligner également que ce roman existe en version "grands caractères" pour les lecteurs ayant des difficultés visuelles, version retravaillée afin de faciliter la lecture

De plus, l'autrice assume son choix de l'autoédition : elle revendique un prix bas pour permettre un accès à tous à la culture. Le replay de son interview peut être visionné sur le site de Book'N'Stock

Artiste : Marie Cassat

VeroniqueMarechal, le 11 mars 2021

Comme une pierre”, roman policier

Une belle intrigue policier captivante et passionnante où suspense, et amour…sont au rendez-vous.

On s'attache aux personnages, à leurs liens et leur personnalité. l'histoire est prenante ;on suit l'enquête avec intérêt

L'écriture est fluide et la lecture agréable.

 
 
 

Artiste : David Jamin

JJ VITIELLO, le 01/04/2021
Une enquête alerte et sympathique

Outre l'enquête se posent des questions sur la vie, le traumatisme, l'amour qui pardonne ou pas...

Le meurtre bien entendu et...

Peut-on "laisser faire sans rien dire"?

Pourquoi ? Lisez.

Un très bon moment de lecture

Artiste : Jason Waskey

M Léa, le 09/04/2021
Suspense et émotions

Il a des livres qui sont très faciles à lire et qui en même temps sont assez perturbants, celui -ci en est un, car il nous fait réfléchir et nous force à chercher à élucider cette délicate énigme sur ce drame. Une enquête qui nous touche en même temps le cœur et l'envie de savoir le pourquoi du comment.

Tout nous intrigue et l'on a beau chercher la possible réponse à cette enquête dirigée par le commandant Vanessa Livers avec la complicité de Jean-Philippe Cormier, son ami de Lycée, on soupçonne plusieurs personnes ...et l’on se dit ce n'est possible !! nooon pas lui !?

D'autre part j'ai été très touchée par le couple Lisa et Sylvain, ils sont très attachant, car tant de douceur et d'Amour se dégage de ce couple qui traverse une difficile épreuve. J’ai vraiment eu une tendresse particulière pour eux 2. Et comment se retrouver après cette épreuve traumatisante !?? Vont-ils y parvenir ?

C'est une bonne intrigue que j'ai bien apprécié et j'avais vraiment envie de lire "la suite " que je me suis mise dedans dés celui-ci fini (Kisinio Mauré).

Merci à vous Laurence Varaine Jarnac pour votre belle écriture et votre amour des mots ainsi que pour cet agréable moment.

 
 

Artiste : François Fressinier

Fabienne, le 28/05/2021
Intrigue palpitante

Je découvre cette écrivaine avec ce premier roman policier que j'ai beaucoup aimé.

D'emblée, on est au cœur d'une intrigue dont il n'est pas possible d'imaginer le dénouement tant tout cela est bien ficelé.

À un moment de ce roman, on sent que Laurence Varaine-Jarnac est musicienne. Mais elle n'en fait pas trop et c'est très bien pour ceux qui ne sont pas mélomanes... J'ai surtout apprécié la rigueur par rapport à l'enquête policière. Et puis, de temps en temps, une petite note d'humour bien agréable est venue agrémenter encore un peu plus cette lecture.

La seule petite difficulté concerne le nombre de personnages dans ce livre avec des prénoms français assez classiques. Mais un petit retour en arrière dans la lecture m'a permis de reprendre pied très facilement.

Au terme de cette lecture, je me suis attachée à nombre de personnages de Laurence Varaine-Jarnac. Du coup, vous savez ce que j'ai fait ? J'ai entamé immédiatement "Kisinio Mauré", la suite de ce premier roman.

Bref, c'est une écrivaine que je vais suivre à coup sûr !

 

Lilou d'Entraygues, le 18/06/2021
Magnifique lecture

J’ai passé un délicieux moment à lire ce roman.
Dès le début de la lecture, j’ai été plongé dans l’intrigue.
Je me suis attachée aux personnages et j’ai su me retrouver en eux.

Je recommande ce livre qui vous fera beaucoup de bien.

Artiste : David Hettinger

Et_un_de_plus, le 30/07/2021
Un roman original

Dès le premier chapitre, l'histoire démarre sur les chapeaux de roues !
Histoire d'ailleurs bien ficelée, avec des révélations au compte goutte, et un suspens qui nous tiendra en haleine jusqu'au bout.

En plus des chapitres courts, nous alternons les points de vue, ce qui apporte une bonne dynamique à cette enquête.

J'ai trouvé les personnages très réalistes, émouvants, avec une psychologie très bien développée.
Également, j'ai trouvé très intéressant et original, d'avoir aussi le point de vue de Lisa. Elle, qui est le témoin de ce crime violent, témoin qui a aussi frôlé la mort. On ne s'en remet pas en un claquement de doigt !
Mais ma préférence va cependant à Vanessa, courageuse et déterminée !

Concernant l'écriture, je l'ai trouvé fluide, rendant la lecture aisée et prenante !

Artiste : Joseph Lorusso

lapagecreative, le 30/09/2021

📚 COMME UNE PIERRE de Laurence Varaine-Jarnac, en édition indépendante.

Un ouvrage apprécié pour l'intrigue et le style de l'auteur.

 
 
 
 
 

Format 12,7 x 1,5 x 20,3 cm 244 pages
Broché : 12,99 €
Ebook : 4,99€

 
 
 

 Retours de lectures 2022

“Comme une pierre”, roman policier

La première enquête de Vanessa Livers et son équipe

“Comme une pierre”
Couverture :
Sarah Wodling, graphiste
Laurent Morville, artiste peintre

 
 

Artiste : Jean Abrie

Aupaysdetoty, TESTEURS VINE (CLUB DES TESTEURS), le 7 mai 2022

Super lecture !

Service presse très gentiment envoyé par l'autrice que j'avais hâte de découvrir et ce fut une très bonne lecture.

- Le style de l'autrice est très addictif et ce que je qualifierais de naturel, c'est à dire que les dialogues et pensées des personnages sont très réalistes ce qui est très appréciable.

- J'ai beaucoup aimé le choix de l'autrice concernant la narration qui alterne entre l'équipe policière et l'enquête pour meurtre, et Lisa, témoin et actrice malgré elle de ce meurtre.

- En effet, l'enquête est intéressante et très active, on ne s'ennuie pas en suivant cette équipe pour laquelle j'ai développée beaucoup d'affection.

- Et suivre les pensées et le torrent emotionel que vie Lisa suite à la brusque découverte de ce corps fut une expérience très touchante et qui nous amène a nous poser la question : comment réagirions nous face à cette situation ?

- Les relations entre les personnages étaient très touchante et je me suis d'ailleurs beaucoup identifié à la relation qu'à Lisa avec sa fille.

- La résolution finale de l'enquête était très surprenante et me donne sincèrement envie de continuer cette saga.

C'est un thriller policier captivant, touchant et qui reste tout public car sans effusion de sang tout en étant introspectif et invitant à se questionner sur ses propres réactions su l'on l'on retrouvait dans un cas de figure similaire. Je vous le conseille fortement.

 

ANDRIEU Perrine, le 01/06/2022

Super roman, addictif
Un super livre, addictif, une fin inattendue !
On suit Lisa qui est témoin de la mort d'un homme. On va découvrir peu à peu sa famille. Son frère jumeau, Pierre, son père de cœur, Georges. Également ses enfants et les enfants de son frère. Ainsi que son mari Sylvain. En parallèle on découvre l'enquête lié à la mort de cet homme.
Je me suis imaginée l'équipe de la commandante Livers 😅
Elle-même je l'ai vu comme Constance Labbé de la série Balthazar, le capitaine Cormier interprété par Philippe Bas. Enfin je vous laisse regarder qui ils sont sur Google 😉
Bref j'ai adoré. Je n'ai pas vu la fin arrivée et c'est ça que j'aime dans les livres.

Artiste : David Hettinger

 

Artiste : Keith Larson

Client d’Amazon, le 04/06/2022

 Récit prenant, finesse des personnages, réalisme du récit

J'ai très rapidement adhérée à l'histoire et au style.

Un polar mais pas que.
Laurence va s'attacher aussi à travailler sur les relations humaines et comment protéger ceux qui nous sont chers.
Des sujets complexes qui sont traités avec des mots justes, dans un style fluide et plaisant qui nous emmène de page en page.
J'ai été absorbée du début à la fin par ce récit prenant, la finesse des personnages, le réalisme de l'histoire.

Un polar sans scène violente, très bien construit autour de deux voix féminines qui nous emmènent dans cette intrigue captivante.
Avec Lisa et Vanessa nous allons partager tout un panel d'émotions.
J'ai adoré l'une pour ses réparties, son sens profond qu'elle donne à la vie, sa reconstruction.
Je me suis attachée à l'autre, si forte au dehors, si perturbée en dedans.

Quant au final, c'est une parfaite leçon d'amour.

C'est avec un réel plaisir que je me replongerais un jour dans les enquêtes de Vanessa.

À noter que l'auteure a apporté une attention toute particulière à la typographie de son roman afin que la lecture en soit plus aisée pour les dyslexiques.

 

Apollon, le 08/08/2022

Une belle surprise !

Je viens de terminer le roman de Laurence Varaine-Jarnac, "Comme une pierre" et j'aimerais vous en dire quelques mots.

J'avais fait la connaissance de la commandante Vanessa Livers de la BSU de Meaux ainsi que de sa sympathique équipe dans les deux romans suivants (Kisinio Maure et Un crime trop loin ) et dont l'objectif est de résoudre une affaire pour le moins étrange que je vous laisse découvrir.

On note déjà, dans ce premier roman, une excellente maitrise de l'intrigue et du suspens savamment distillé ainsi qu'une parfaite connaissance des méthode d'investigation de la police, mais j'aimerais insister davantage sur la personnalité de l'auteure que je commence à bien connaître à travers ses livres.
Laurence Varaine-Jarnac est une personne très attachante, et ce, pour multiples raisons.

Tout d'abord, c'est une musicienne, à n'en pas douter, de la façon dont elle parle de Philippe Jaroussky avec sa voix d'ange (même si j'ai une petite préférence pour le contreténor polonais Jakub Jozef Orlinski, moins "technique" mais si "expressif", surtout dans le morceau sublime "Vedro con mio diletto" )!

Ensuite, elle aime les animaux ! J'en veux pour preuve les belles descriptions de Sissi, l'adorable chatte qui exige son quota de câlins à sa maitresse Lisa.

Mais plus que tout, Laurence Varaine-Jarnac est une maman et cela transparait furieusement lorsqu'elle évoque l'amour de Lisa pour ses enfants dans de très belles phrases : " Du jour où j'ai su que j'étais enceinte, un fil d'or s'est tissé entre mon enfant et moi" ou bien "Quand un bébé naît dans une famille, il se passe quelque chose d'extraordinaire. Il arrive de l'amour, beaucoup, beaucoup d'amour !"

Enfin, j'ai beaucoup apprécié le "fil conducteur" de ce roman, à savoir le cahier de Lisa auquel elle confie ses joies et ses peines, ses questionnements et parfois ses certitudes, sans oublier l'humour toujours présent dans les romans de cette auteure qui aime la vie et les gens qui l'entourent.

J'attends avec impatience une nouvelle enquête que je suivrai assurément !

 

JuPhi, le 11/09/2022

Une enquête qui prend son temps !

Une enquête qui prend son temps et qu'est-ce que cela fait du bien.

Ce n'est pas un thriller à l'anglo-saxonne, oui mais le mystère est là en filligrane.
Nous sommes en France et l'auteure prend son temps pour nous faire partager le quotidien, l'histoire, les atermoiements des personnages, nous fait entrer dans leur intimité, dans leurs secrets et c'est là que ce joue le nœud de ce roman... que je vous invite à découvrir pour le plaisir de la lecture.

 
 
 
 

Format 12,7 x 1,5 x 20,3 cm 244 pages
Broché : 12,99 €
Ebook : 4,99€

Découvrez les premiers chapitres

“Comme une pierre”, roman policier

La première enquête de Vanessa Livers et son équipe

 
 
Comme une pierre Paru le 28 novembre 2018 Couverture :  Sarah Wodling, graphiste Laurent Morville, artiste peintre

“Comme une pierre”
Couverture :
Sarah Wodling, graphiste
Laurent Morville, artiste peintre

Mercredi 1er mai 2013

1


« Je ne sais pas vraiment, c’est très étrange comme sensation. »

Assise à la table de la cuisine, devant la baie vitrée qui donnait sur le jardin, elle écrivait au crayon sur un grand cahier.

Pas envie d’allumer l’ordinateur.

Cette intuition déconcertante s’était imposée dès son réveil. Tournée et retournée dans sa tête depuis une heure, elle menaçait de devenir une certitude.

« Mais t’as aucune preuve. Oui, mais j’en suis sûre. Oh là ! Attention prudence. Ça va faire mal… Bon. Papier, crayon. Distanciation. Comment ça s’écrit déjà, distanciation ? Dictionnaire. Mais pourquoi tu veux le savoir, d’abord, comment ça s’écrit ? Ça peut toujours servir ! »

L’encyclopédie était lourde à descendre de l’étagère et le souvenir de l’avoir reçue sur le gros orteil lui arracha une grimace.

Elle réalisa soudain : « Il en a de l’importance ce mot distanciation. »

Voilà pourquoi le cahier et le crayon. Pour la permettre, cette distanciation, pour… le recul, l’observation, l’analyse censée protéger un peu de la souffrance.

« Bon sang, c’est pathétique. Anticiper sur sa souffrance avec du papier et un portemine. Ma pauvre vieille… ! »

Pourtant elle continuait, penchée sur son cahier, accrochée à son crayon, repoussant régulièrement la longue mèche de cheveux blonds qui lui tombait devant les yeux.

Elle releva la tête. Treize heures, déjà ? Cela faisait un grand moment qu’elle était à son écriture. Elle n’avait pas vu le temps passer. Le texte avançait lentement. En parallèle, les notes s’allongeaient sur le carnet, bulles de pensées inscrites pour ne pas être oubliées. Elle se prépara un café, peinant comme d’habitude, à attraper la boîte rangée trop haut pour son mètre cinquante-huit.

Le cahier et le crayon avaient bien rempli leur office. La certitude occupait toujours son esprit, mais ne l’obsédait plus. Combien de fois s’était-elle demandé comment arrêter de réfléchir, encore, encore et encore...

« Faites le vide dans vos pensées. »

Phrase extraordinaire entre toutes les phrases extraordinaires.

« C’est possible ça, faire le vide dans ses pensées ? Qui a dit ça, qui a écrit ça, mais surtout qui a vécu ça ? Il est où, cet extra-terrestre ? Mais moi j’en rêve de faire le vide dans mes pensées ! Elles tourbillonnent, virevoltent, ne s’arrêtent jamais, c’est carrément l’opposé, tiens, c’est un “non-vide” des pensées. Ça me réveille la nuit, la télé n’en vient pas à bout, parfois j’arrive en bas de la page de mon livre et je n’ai rien compris de ce que mes yeux ont lu. Je gare la voiture devant la maison et j’ai l’impression de ne pas avoir conduit. C’est exactement ça, le “non-vide” des pensées ! Appelez-moi l’extra-terrestre ! »

En voici un qui lui plaît bien. L’extra-terrestre. L’entité détentrice du pouvoir absolu contre le non-vide des pensées. Être merveilleux qui…

Le téléphone sonna.

— Bonjour madame. Je vous contacte pour vous proposer un diagnostic qui permettrait de réduire votre facture énergétique.

— Ah, je suis désolée monsieur, mais là, je ne suis pas du tout disponible.

— Ah, vous n’êtes pas du tout disponible… Alors je ne vais pas vous déranger plus longtemps. Au revoir madame.

Et voilà un deuxième extra-terrestre ! Un enquiquineur téléphonique poli et intelligent. Une exception. Un petit bonheur du jour.

Elle reprit son écriture. C’était difficile, délicat, la gomme travaillait autant que le crayon. Le cahier se remplissait, le texte se créait, s’organisait, Lisa s’apaisait.

Elle avait toujours écrit. Quelques phrases, quelques pages, qui lui permettaient de poser ses soucis sur le papier afin de les décortiquer. Mais ce matin, elle n’avait pas envie d’analyser ni de comprendre, juste d’échapper à cette idée saugrenue qui la préoccupait depuis son réveil. Et quelques lignes n’y suffiraient pas, elle le savait. Il lui restait dix jours de vacances, bien assez pour commencer. Bien installée, face à la grande baie vitrée qui donnait sur le jardin. En toute sécurité, sur un joli cahier où son esprit pouvait se passionner et oublier.

« C’est incroyable ce que ça me fait du bien ! Tiens, je vais devenir écrivain. »

Écrivain… Son métier c’était enseignant. « En saignant » se disait-elle souvent. « Alors voyons voir. Écrivain. Écrit vain. Pas mieux. Bon, je prends. »

Écrit vain. Jeu de mots. Drôle… Mais les centaines d’écrits qui s’alignaient dans sa bibliothèque étaient tout sauf vains. Ses plus merveilleux voyages, c’était avec eux qu’elle les avait faits.

Écris vingt. « Vingt pages, déjà c’est bien si j’écris tout ça. Quatorze heures trente, et je suis au milieu de la quatrième. Bon, d’accord, pattes de mouche sur petits carreaux, y’a pas de marge, c’est un grand cahier 24x32. Mais les trois pages et demie de soulagement, j’aime. »

Écrives hein ? « Il faut que tu écrives. Déjà, t’es anémiée alors en plus tu ne vas pas être souffrante, il faut que tu écrives hein ? »

Écrits vains. « Mais tout le monde s’en fout de ce que tu écris. Ta certitude, ton non-vide des pensées, ton extra-terrestre, ton cahier, ton… Et depuis quand ça m’intéresse que tout le monde s’en fout ? Mais je m’en fous ! Moi, ça me fait du bien ! »

Écris vin. « Bordelaise d’origine je suis… Bof… »

Eh, cri vain ! « À part au secours, c’est vrai que ça ne sert à rien de crier, si ce n’est à soulager celui qui crie. On espère être entendu. Tu parles… »

Eh, crie vingt ! « Crie vingt fois youpi, tu es arrivée en bas de la quatrième page du cahier ! »

« Mouais… Je crois qu’il est nécessaire de faire une pause… »

Le soleil entrait à flots par la baie vitrée et le jardin lui tendait les bras. Lisa se leva, s’étira. Comme c’était bien les vacances ! Elle rangea son précieux cahier, son carnet et son crayon, se changea dans la chambre. Vêtue d’un vieux jean et d’un sweat, elle se planta devant le grand miroir de l’armoire. Ses yeux kaki pailletés d’or l’observaient. Elle remonta ses longs cheveux blonds en un chignon qu’elle fixa d’une grosse pince crocodile, hésita puis décida qu’elle portait bien son presque demi-siècle.

Chaussée de ses bottes coccinelles préférées, elle se dirigea vers le petit cabanon au fond du terrain. Elle chargea, en grognant sous l’effort, le sac de quarante litres de terreau qui semblait aussi lourd qu’elle dans la brouette, rajouta les pots, les sachets de graines et revint vers la terrasse. Comme elle avait oublié les gants, les soucoupes et la pelle, elle repartit les chercher. Le lilas était magnifique, ses grappes violettes sentaient divinement bon. Elle faisait attention de ne pas écraser le muguet et les primevères sauvages.

Depuis huit mois qu’elle avait emménagé dans son nouveau trois-pièces, elle se régalait de découvrir le jardin chaque saison. Elle avait fait germer quelques fleurs en pot en attendant de connaître la nature et la disposition des différentes plantations déjà existantes et se préparait à les mettre en pleine terre.

Elle leva les yeux sur la grande maison meulière à trois étages. Le cabinet d’architecte de son frère l’avait rénovée et partagée en trois appartements à louer, avec, sous les toits, un grenier pour chaque logement.

Lorsque Lisa et son mari Sylvain s’étaient séparés d’un commun accord en août dernier, le rez-de-chaussée ouvert sur le jardin était libre, son frère avait été plus que ravi de trouver une locataire de confiance.

Elle posa le matériel sur la table de la terrasse et déchargea la brouette. Elle avait sorti le vieux salon en teck du cabanon la semaine d’avant. Il avait fait un temps superbe ce dimanche-là, ils avaient célébré en famille l’anniversaire d’Ella sa fille, sa fleur magnifique. Elle sourit en repensant à la partie de foot et aux cris indignés de Louis, son fils, qui s’était vu traité de gardien passoire.

Ella souhaitait une grande nouba pour ses vingt ans au mois de juin. « Ça me ferait plaisir de le fêter ici, Maman, avait-elle dit. Il est sympa ton jardin. » Lisa commença à dresser mentalement la liste de toutes les choses à préparer : le barnum était réservé, les invités prévenus, le menu prévu. Elle n’avait plus qu’à confirmer la location des chaises et des…

Le fracas fut étourdissant. Le corps de l’homme avait écrasé la table, broyé les pots, éclaté le sac. Le sang commençait à se répandre en fines rigoles le long des dalles de la terrasse. Lisa était tombée assise par terre. Couverte du terreau que l’impact avait projeté, elle hoqueta :

— Mais que, mais que…

Sa dernière pensée fut qu’elle ne mettrait pas de fleurs rouges à la fête d’Ella.

2


Verts. Ils étaient verts. Émeraude. Incroyables. Attentifs. Inquiets.

Vous vous sentez bien ?

La propriétaire des yeux incroyables lui sourit gentiment. Belle femme brune au teint mat, proche de la quarantaine. Elle glissa une mèche de ses longs cheveux derrière son oreille droite et se présenta.

— Je suis le commandant Vanessa Livers. Police judiciaire, BSU de Meaux. Vous êtes à l’hôpital. Ne vous inquiétez pas. Vous n’êtes pas blessée. Juste un magnifique hématome au niveau du postérieur a dit l’urgentiste.

— Un homme ?

— Oui.

— Comment ?

— Pas mal.

— Tant qu’à montrer mes fesses, autant que ce soit à un beau mec.

Le commandant Livers secoua la tête et rit doucement.

— Je vois que votre cerveau a l’air de fonctionner normalement. Ils veulent néanmoins vous garder en observation cette nuit. Vous êtes quand même restée inconsciente pendant deux heures.

— Je n’avais pas prévu ça pour mes vacances, vous savez.

La voix de Lisa trembla, les souvenirs remontaient, les larmes aussi.

— Vous pouvez me dire ce qui s’est passé, commandant ?

— Votre gardien nous a appelés à quinze heures trente. Un homme est tombé du grenier dans votre jardin. Vous l’avez échappé belle, dit l’officier en lui tendant un paquet de mouchoirs.

— Mais pourquoi ?

— Nous n’en savons rien encore. Vous connaissiez cet homme ?

— Jamais vu.

— Vous êtes sûre ?

— Oui. Oh, c’était affreux, affreux.

Lisa s’effondra. Le commandant Livers posa doucement la main sur son bras, lui laissa quelques instants puis reprit :

— Avez-vous entendu quelque chose avant la chute ?

— Non, je… je ne crois pas. Je suis désolée commandant, réussit-elle à articuler.

— Ce n’est rien. Vous avez raison de pleurer. Il faut que vous pleuriez. Aussi longtemps que nécessaire. Il faut évacuer. Je reviendrai vous voir demain après-midi, à votre domicile.

— D’accord.

— Vos enfants attendent dans le couloir. Votre mari va bientôt les rejoindre. Je les fais entrer ?

— Dans un petit moment s’il vous plaît, le temps que je me ressaisisse.

En la regardant partir, Lisa pensa à un chat noir.

3

— Tu es là Myriam ? demanda Vanessa Livers en passant la tête.

— Mm mm.

— Tu peux me faire une recherche ?

— Vas-y.

— Lisa Baldi. 13 rue Gambetta. Meaux. Réunion dans dix minutes.

— OK, je t’apporte ça tout de suite.

Le commandant Livers se dirigea vers son bureau, ébouriffa au passage les cheveux de Jean-Philippe.

— Où est Ben ?

— Toilettes je suppose, répondit-il.

— Réunion dès qu’elle revient. J’ai prévenu les deux « M ».

Elle retira son blouson de cuir noir, dégagea son arme du holster et la rangea dans le tiroir du haut, s’assit en croisant ses longues jambes sur le bureau.

— Nouvelles santiags ? demanda-t-il de sa belle voix grave.

— De la boutique dans la rue du Grand Cerf.

— Il y a une boutique de santiags dans la rue du Grand Cerf ?

— Jean-Philippe… soupira Vanessa.

Ami depuis le lycée, chacun avait été le témoin de l’autre à son mariage, puis l’épaule compatissante pendant son divorce. Ils travaillaient ensemble depuis dix ans, le capitaine Jean-Philippe Cormier avait intégré le groupe qu’elle dirigeait.

Passionné d’histoire, il connaissait la ville de Meaux sur le bout des doigts, pouvait parler de la Cathédrale Saint-Étienne, des remparts de la ville, du Musée Bossuet et de ses jardins pendant des heures. La construction du Musée de la Grande Guerre l’avait transporté. De sa fabuleuse mémoire de surdoué, il pouvait tirer tous les renseignements concernant n’importe quelle porte ancienne, statue ou sculpture, sans prendre la peine un seul instant de s’intéresser à une autre boutique que celle de son boulanger, son libraire ou son chausseur préféré. Se balader dans Meaux avec lui était passionnant, mais les diverses enseignes du centre-ville lui étaient totalement indifférentes.

Bénédicte entra dans leur bureau. Ce petit bout de femme, véritable sourire sur pattes, jolie comme un cœur, cachait bien son jeu. Elle attendrissait facilement ses interlocuteurs et bien des gens se livraient à elle sans méfiance. Mais malheur à qui essayait de la brusquer. Championne d’arts martiaux, elle pouvait être redoutable.

— Les deux « M » ? demanda Bénédicte.

— Ils arrivent, répondit Vanessa.

Mathieu et Myriam. Les deux « M ». Depuis bientôt trois ans que Bénédicte avait rejoint le groupe, Mathieu, Myriam et elle formaient un trio relativement harmonieux aux fous rires contagieux. Depuis quelque temps néanmoins, Vanessa percevait des tensions entre ses collaborateurs, elle n’avait rien remarqué de particulier, leur travail ne s’en ressentait pas, mais ils lui paraissaient moins complices qu’avant. Les deux « M » entrèrent, s’assirent côte à côte, la silhouette longue et fine de la jeune femme semblant rapetissée par les larges épaules de ce grand gaillard noir athlétique. Vanessa nota que Myriam éloignait sa chaise de celle de son collègue. « Qu’est-ce qui se passe encore ? se demanda-t-elle. » Rassemblant ses cheveux en une queue de cheval, elle prit la parole.

— Il est dix-huit heures quinze. En trois quarts d’heure, on peut avoir fini. Pour une fois, on ne quittera pas tard. La victime ?

— Pas de papiers sur lui, pas de téléphone portable, rien qui permette de l’identifier, commença Jean-Philippe.

— Je suis en train de comparer ses empreintes au fichier national, le coupa Myriam. Rien pour l’instant.

— La victime est un homme jeune entre dix-huit et vingt-cinq ans, reprit la belle voix grave. Homme blanc d’environ un mètre quatre-vingt. Autopsie demain à onze heures. Qui s’y colle ?

— Ben, tu viens avec moi, dit Vanessa. On part à dix heures quarante.

Elle réprima un sourire en voyant Bénédicte contenir un gros soupir et baisser la tête en essayant de cacher son air de chien battu sous ses longs cheveux châtains.

— L’homme serait tombé depuis une des fenêtres ouvertes du grenier alloué à l’appartement du second étage, continua Jean-Philippe. Aucune trace d’effraction. Beaucoup d’objets entassés, beaucoup d’empreintes, quatre mégots de cigarettes. On attend le rapport de la scientifique. Il s’est écrasé sur la table de la terrasse de madame Baldi, la locataire du rez-de-chaussée qui était en train de préparer ses pots de fleurs. À quelques centimètres près…

— Tu imagines ? dit Bénédicte. La pauvre femme…

— Je viens de la voir à l’hôpital, ajouta Vanessa. Elle est restée inconsciente pendant deux heures. Elle n’est pas blessée, juste un magnifique hématome au postérieur. Elle se souvient très bien de tout ce qui s’est passé, mais n’avait jamais vu la victime auparavant. Elle est sacrément secouée.

On entendait les longs doigts maigres de Myriam qui couraient sur le clavier de son ordinateur portable en saisissant ce qui était dit. En fin de réunion, le rapport des premières constatations serait imprimé, prêt à être remis au commissaire Ranve. Vanessa regarda son élégant lieutenant qui fixait attentivement son écran et la remercia intérieurement de son efficacité. Pourtant, au bout de trois ans, je devrais être habituée, pensa Vanessa.

— Des témoins ? demanda-t-elle.

Aucune réponse ne lui parvint.

— Mathieu ?!

Mathieu sursauta, frotta ses courtes boucles brunes et prit la parole.

— Les locataires des appartements du premier et du deuxième sont absents depuis samedi dernier, partis au ski d’après le concierge qui habite dans la maison du gardien. Les voisins d’en face n’ont pas vu cet homme, ou qui que ce soit d’autre, pénétrer dans la résidence de la rue Gambetta ce jour-là. Les propriétaires des terrains attenants à l’arrière et sur le côté de la résidence sont au ski également. Vacances scolaires et familles aisées. Le couple de retraités qui a la vue la plus intéressante sur le jardin rentre demain.

— Nous y passerons en sortant de chez madame Baldi, dit Vanessa.

Bénédicte saisit son carnet en faisant cliqueter ses éternels innombrables bracelets.

— Le concierge qui taillait les rosiers devant la résidence a entendu un grand vacarme vers quinze heures trente provenant du jardin de madame Baldi. Il s’est précipité, a découvert la scène et nous a tout de suite téléphoné. Il n’a pas entendu de bruit ou de cri avant l’impact de la chute. Il n’avait jamais vu l’homme auparavant ni remarqué quoi que ce soit d’inhabituel.

— Nous reprendrons cela avec lui demain après l’autopsie. Des renseignements sur lui et madame Baldi ? demanda Vanessa.

— Georges Pottier, soixante-quinze ans, répondit Myriam, domicilié dans la maison du gardien de la résidence depuis dix ans. Officier retraité de la marine marchande. Veuf depuis trois ans. Sans enfants. Casier vierge. Lisa Baldi, quarante-neuf ans. Domiciliée à la résidence depuis août 2012. Professeure des écoles. Séparée. Deux enfants, Ella vingt ans et Louis dix-huit ans. Casier vierge. Le mari et père des deux enfants est Sylvain Baldi, cinquante-deux ans, domicilié 6 rue des Prés, Meaux. Antiquaire. Casier vierge. Il était à son magasin avec ses deux enfants au moment du meurtre.

— Lisa Baldi n’a pas reconnu l’homme ni entendu de cri avant la chute. Je reprendrai ça avec elle demain après-midi. Autre chose ? demanda Vanessa.

Comme personne n’avait rien à rajouter, elle donna les consignes pour le lendemain et mit un terme à la réunion.

Jean-Philippe déplia son mètre quatre-vingt-dix et s’étira.

— J’ai faim.

Jeudi 2 mai 2013

4


La voix de Philippe Jaroussky était d’une telle pureté. Accompagnée des cordes de l’Ensemble Matheus de Jean-Christophe Spinosi[1], elle enchantait jusqu’à la plus petite particule d’air de la pièce. Lisa flottait avec l’aria de Vivaldi, étendue sur son canapé, secouée parfois par les profonds soupirs qui surviennent après que les sanglots aient enfin cessé.

La musique était tellement importante pour elle. L’écouter était une activité à part entière, l’accaparait totalement, ne supportait pas un son médiocre. Musicienne depuis son plus jeune âge, Lisa entendait chaque note, à la fois séparément et dans son harmonie avec les autres. Elle distinguait la phrase de basse qui posait, les accords qui accompagnaient, l’intensité qui soulignait, la voix de contre-ténor qui s’envolait. Les croches répétées, jouées staccato, mettaient si bien en valeur le chant lié, la mélodie lente, entêtante, d’une telle limpidité.

« Si les anges existaient, chanteraient-ils comme cela ? Oui, je crois. »

Mais le don que la vie avait fait à cet homme en lui offrant cette voix n’était pas suffisant.

Que d’heures de travail, de cours de chant, de répétitions pour en arriver à ce niveau et non seulement le maintenir, mais continuer de le faire évoluer ! C’était le chemin de toute une carrière de labeur et de rencontres.

Elle écoutait Vedro con mio diletto, tiré de l’opéra Giustino. Ce deuxième air de l’album Heroes était son morceau préféré. Elle se souviendrait toujours du choc qu’elle avait éprouvé la première fois qu’elle l’avait entendu. C’était en 2007, à la télévision pendant les victoires de la musique classique. Ces deux tout jeunes hommes étaient sur scène, avaient salué. Applaudissements. Silence.

Premières notes des cordes. Le plaisir manifeste de Spinosi à diriger cet ensemble. Puis la voix. Le cristal de Jaroussky. La complicité des deux musiciens. L’évidence de la musique. La magie qui s’installe et Lisa totalement médusée, envoûtée, bouleversée. Une petite part d’éternité.

Voilà exactement ce qu’était le classique pour elle, l’émotion, la passion, rien à voir avec l’académisme et la raideur des lyriques au balai dans les fesses.

C’est ce morceau qui me réconcilie avec la vie, disait-elle toujours. Et elle en avait bien besoin, Lisa, d’être réconciliée avec la vie. Le retour de l’hôpital à la maison avait été difficile. D’abord le trajet en voiture avec Sylvain, car l’énorme hématome de son postérieur rendait la position assise plus qu’inconfortable. Puis l’arrivée à l’appartement.

Face à l’air inquiet de ses deux enfants, elle avait tenté un trait d’humour.

— Ça va Maman ?

— J’ai super mal au cul !

Puis devant toutes les petites attentions de sa famille, le bouquet de fleurs d’Ella et Louis, la terrasse toute propre, grattée et récurée le matin même par son mari qui ne voulait pas qu’elle y trouve une seule goutte de sang en rentrant, elle s’était écroulée, dans les bras de Sylvain qui l’avait tenue serrée fort contre lui. Les enfants étaient sortis dans le jardin, il l’avait portée jusqu’au canapé, l’avait bercée pour qu’elle se calme. L’odeur de cet homme, son corps contre elle, le souvenir des vingt-deux ans passés
ensemble, de leur complicité, de leur désir, tout était remonté, trop fort. Le souvenir de la trahison aussi. La nécessité de s’éloigner de lui, de résister, de ne pas s’ouvrir pour ne plus souffrir.

Elle s’était doucement détachée, s’était allongée. Il avait mis son disque favori, l’avait couverte, embrassée sur le front.

 — Repose-toi. On revient tout à l’heure.

— Je préférerais t’appeler avant, d’accord ?

Le visage de Sylvain se ferma. Il ne répondit pas, acquiesça de la tête, sortit chercher les enfants.

— Sylvain ? Merci beaucoup.

***

Lisa se réveilla en sursaut, le cœur battant à tout rompre. L’homme venait de tomber, le sang se répandait… Elle se redressa vivement, porta aussitôt son regard vers la terrasse, vérifia plusieurs fois qu’elle était bien vide.

Elle inspira lentement, tenta de discipliner les pulsations qui résonnaient jusque dans sa gorge, souffla longuement, se rallongea, étendit ses jambes, grimaça lorsque le bleu de ses fesses se trouva en contact avec le coussin du canapé, remonta ses genoux et reposa ses pieds à plat. Elle continuait de respirer profondément, son rythme cardiaque s’apaisait peu à peu, ses muscles se détendaient, elle sentait l’immense fatigue qui l’assommait depuis la veille reprendre possession de son corps, ses yeux se fermaient, elle sombrait.

L’homme s’écrasa sur la terrasse. Lisa poussa un cri et se leva tout d’un coup, se raccrocha comme elle put à l’accoudoir du sofa et réussit à ne pas succomber à l’étourdissement qui s’était emparé d’elle. Au bout d’un long moment, elle parvint à rester debout sans se tenir. Elle se dirigea vers la cuisine et se servit un verre d’eau.

Toute tremblante, elle avala de travers et s’étrangla. Secouée par la quinte de toux, elle peinait à retrouver sa respiration et sentait la panique monter.

« Bon, arrête, t’es pas morte là ! Ce n’est pas comme l’autre qui a choisi ma terrasse pour s’écraser. Mais tu es complètement folle, ma pauvre fille, cet homme n’a certainement pas choisi d’être tué et encore moins sur ta terrasse. Oui, je sais bien, mais je n’avais vraiment pas besoin de ça. Parce que tu crois qu’il existe quelqu’un qui en a besoin ? Non, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire… Alors là ça y est, je débloque totalement ! Le “non-vide” de mes pensées a eu raison de moi. Argh… »

Elle connaissait cet état d’excitation mentale. C’était son signal d’alarme. Ces idées désordonnées qui partaient dans tous les sens, passant de la tristesse et de la peine à un cynisme sauvage, jouaient la diversion. Ne pas penser au mort sur la terrasse, ne pas penser au sang, ne pas penser à la violence, ne pas penser...

Elle s’activa, ouvrit le réfrigérateur, le referma, se dirigea vers l’évier et rinça son verre, l’essuya, le rangea, se retrouva au milieu de la cuisine avec un torchon dans les mains et des larmes qui menaçaient de déborder.

Lisa ne savait plus que faire, regardait autour d’elle, le piano ne la tentait pas, la guitare non plus, les livres encore moins, quand soudain elle se souvint : le cahier. Elle courut le chercher et revint en s’y raccrochant comme à une bouée de sauvetage. Elle essaya de s’asseoir précautionneusement dans son endroit préféré, face à la grande baie vitrée qui donnait sur le jardin, renonça, retourna s’allonger sur le canapé et relut ce qu’elle avait écrit le jour du drame. Les quatre premiers chapitres de son manuscrit présentaient les personnages et mettaient l’intrigue en place. Un contrebassiste rencontrait la guitariste de ses rêves lors d’un concert et déployait toute son énergie pour la retrouver dans la ville de Bordeaux bouleversée par la guerre. Inspirée de la vie de ses grands-parents, cette histoire l’enthousiasmait. Elle était assez satisfaite de son travail et espérait être parvenue à donner un rythme intéressant à son texte.

Puis elle prit le carnet sur lequel elle avait inscrit les bulles de pensées que son récit faisait émerger. Sa lecture la laissa perplexe. Ses réflexions étaient axées autour de son vécu avec Sylvain, de sa déception, de sa colère. Après avoir été confrontée à la mort d’un homme, la tromperie de son mari lui sembla dérisoire.

« Non, pas dérisoire, se reprit-elle. Il existe toujours une situation plus dramatique que celle que je suis en train de vivre. Cela ne rend toutefois pas mon ressenti moins important. Cependant, il faut que je relativise. C’est important, mais ce n’est pas grave. »

Elle récapitula tout ce qui lui était arrivé depuis deux jours et fut envahie par une foule d’émotions qui menacèrent de la submerger. Alors elle saisit le crayon, cala le cahier sur ses genoux et se jeta dans l’écriture.

5


Bénédicte faisait une drôle de tête dans la voiture.

— Je vois que tu te réjouis toujours autant d’assister à une autopsie, lui dit Vanessa qui conduisait.

— Pas vraiment.

— C’est pour t’endurcir que je t’y emmène.

— J’avais bien compris.

— Je sais que c’est difficile, mais tu n’as pas fini d’en voir.

— J’ai fait beaucoup de progrès déjà. Je ne tourne plus de l’œil, je ne vomis plus. Je n’arrive juste pas à avaler quoi que ce soit de toute la journée.

— Pauvre docteur Tapenser qui n’aura plus à te consoler.

— Oh, ça va, hein ?

— Ma petite Bénédicte, tu es une des rares personnes avec qui j’ai vu le légiste être si gentil.

— Moi aussi je l’aime bien cet ours. Il a un drôle de caractère, mais il fait preuve d’un tel respect envers ceux qu’il découpe.

Arrivées à l’hôpital, elles présentèrent leurs cartes à l’entrée de l’Institut de Médecine Légale, se dirigèrent vers les vestiaires où elles enlevèrent leurs manteaux et enfilèrent une blouse. Dans la salle, le policier de l’Identité Judiciaire préparait son appareil photo.

— Bonjour Bernard, dit-il au médecin qui entrait dans la pièce.

— Bonjour Gilles. Commandant Livers. Lieutenant Landuri. Serge, tu notes, dit-il à son assistant en lui tendant le formulaire.

Le corps fut radiographié puis sorti de la housse mortuaire, les prélèvements effectués, les vêtements retirés et mis sous scellés, le mort fut pesé. L’inspection commença, les parties extérieures, les orifices naturels, le tatouage de l’épaule, la grosseur sous la peau du pénis, la tache de naissance sur l’avant-bras gauche, tout fut observé et photographié minutieusement.

Puis le médecin saisit un scalpel, pratiqua une incision au sommet du crâne. Il rabattit le scalp dans un terrible bruit de scratch sur le visage du défunt, entreprit d’ouvrir la boîte crânienne à la scie électrique. Vanessa surveillait Bénédicte qui fermait les yeux. Le docteur observait, dictait. Il sortit le cerveau, le pesa puis y découpa de fines tranches en vue d’analyses. Bénédicte déglutissait beaucoup. Lorsque le légiste commença à casser le rocher à l’aide d’un marteau et d’un burin pour voir si la mort était due à un coup sur le crâne, Vanessa pinça fort le bras de Bénédicte qui se ressaisit, mais pâlit encore plus quand, après avoir pratiqué une longue incision verticale, le médecin coupa les côtes une à une avec une grosse pince et dégagea la langue par le cou. Bénédicte résista mieux à la sortie de tous les organes, à leurs pesées, aux biopsies des tissus et prélèvements des liquides placés sous scellés. Elle recommença à respirer à peu près normalement quand les organes furent replacés dans le corps et l’incision suturée.

— De nets progrès, lieutenant Landuri. Dans quelques minutes, vous aurez retrouvé toutes vos couleurs.

— Merci docteur, répondit Bénédicte avec un pauvre sourire.

— Comme vous l’avez vu, c’est la chute qui a provoqué le décès. Les blessures défensives sur les mains et la trace de coup sur le visage montrent qu’il s’est battu avant sa mort. La grosse contusion en haut du thorax à droite du sternum peut laisser penser qu’il a été violemment poussé. La plaie à la tempe a été causée par un choc avec un objet anguleux avant la mort. Il était peut-être inconscient avant de tomber. Et le coup qu’il a pris sur le menton a aussi pu l’assommer. J’estime l’âge de la victime à environ dix-huit ans. C’est la première fois que je trouve une bille de cette sorte dans un pénis !

— Effectivement, dit Vanessa, j’ai déjà vu beaucoup de bizarreries, mais une bille dans un phallus, c’est une nouveauté !

— Je vous envoie les photos de la tache de naissance et du tatouage par mail, reprit le médecin. Rapport écrit dans la soirée. Les prélèvements partent tout de suite au labo. Commandant Livers, Lieutenant Landuri, salua le légiste en sortant.

— Au revoir docteur, répondit Vanessa.

— Je crois que je boirais bien un café, dit Bénédicte.

— Bien. J’ai rendez-vous à La Brûlerie avec Jean-Philippe. Tu te joins à nous ?

— Pourquoi pas ? Ouf, ça ne s’est pas trop mal passé finalement… Ben quoi ?!

Elle râlait en suivant Vanessa qui riait.

6

Le carnet de Lisa

Jeudi 2 mai 2013

Comment oublier ? Ou plutôt comment surmonter ? Je ne cesse de revoir ce regard mort, ce sang qui coule. Et chacune de ces visions me met en danger. J’ai peur de ne plus jamais pouvoir reprendre le cours de ma vie. Je suis comme suspendue à cet instant de violence inouïe, à ce moment qui bascule dans l’indicible.

Tout est bouleversé. Les certitudes que j’avais volent en éclats. Les probabilités pour que je sois de nouveau confrontée à un tel drame sont faibles, mais tant d’autres catastrophes peuvent survenir et frapper ceux que j’aime. Comment faire maintenant pour ne pas être étranglée d’angoisse quand je les quitte et ne pas me dire que je les vois peut-être pour la dernière fois ? Comment faire pour continuer d’accompagner mes enfants sur leur chemin, leur témoigner toute ma confiance en leur capacité à réaliser leurs possibles alors que je suis épouvantée à l’idée de ce qui pourrait leur arriver ?

Chacun de nous sait que rien n’est acquis, que tout peut se produire, à n’importe quel moment. Cette idée est dans notre tête, cachée quelque part pour ne pas nous interdire de vivre. Car la regarder en face est insupportable.

La mort de cet homme a fait ressurgir mes pires terreurs. Je n’arrive pas à les contrôler, à les remettre à leur juste place, dans ce coin de mon esprit où elles ont le droit de se trouver sans m’empêcher d’être. Il ne faut plus qu’elles prennent cette dimension disproportionnée qui bâillonne ma vie. Je veux cesser d’avoir à me battre contre elles pour parvenir à exister.

Je ne veux pas être une victime.

7

Lisa se leva pour répondre au téléphone.

— Je te réveille ?

— Non Pierre, j’écrivais. Je suis contente de t’entendre.

— C’est l’heure de déjeuner. Je viendrais bien manger mes sushis chez toi.

— Ceux de la rue du Tan ?

— Ceux de la rue du Tan, petite sœur. Sushis saumon, makis saumon-avocat, soupe de miso, salade.

— Oh oui ! Je t’attends.

— Je suis là dans dix minutes. Prépare le thé vert.

Lorsqu’elle ouvrit la porte, les yeux kaki pailletés d’or de son frère la scrutaient d’un air inquiet à travers le feuillage d’un bel arbuste en pot.

— Ça va ? demanda-t-il.

— Un oranger du Mexique ! Il est magnifique !

— Pousse-toi, il est super lourd.

Pierre entra et traversa le salon. Il ouvrit la porte-fenêtre et mit un pied sur la terrasse.

— Attention ! cria Lisa.

Il posa le pot et retourna vers elle, la prit dans ses bras.

— Choisya ternata ou oranger du Mexique. C’est un de tes arbustes préférés. Il n’y en a pas encore dans ton jardin. Tu te souviens comme on aime les jardins. C’est ton cul qui est tuméfié, pas ta tête.

— Oui.

— Il est en pot, il aime la pleine terre, on ne va pas le laisser en pot quand même ?

— Non.

— Il faudra beaucoup l’arroser le temps qu’il reprenne, mais tu habites ici alors cela ne devrait pas poser de problèmes.

— Non.

— On peut même le planter dès cet après-midi. On va le planter cet après-midi.

— Oui.

— Avant on mange les sushis.

— D’accord.

— Qui sont dans la voiture.

— D’accord.

— Et que je vais chercher.

— D’accord.

— Mais d’abord, il faut que je te lâche.

— Tout de suite ?

— Ben, je vais avoir du mal à ouvrir la portière et à prendre le sac avec toi dans les bras.

— D’accord, dit-elle en se serrant encore plus fort contre son frère.

— À trois. Un, deux…

— Trois. Vas-y.

8

Jean-Philippe et Vanessa passèrent le portail de la résidence.

— Magnifique meulière, construite entre 1920 et 1930. On sent l’influence des années folles dans les céramiques qu’on voit là-haut sur le mur, entourées de briquettes rou-ges placées en décors géométriques. Regarde ces superbes balustrades de fenêtres en fer forgé aux motifs floraux. Intéressante, cette idée de peindre toutes les huisseries en noir. Ça donne un contraste original, pas mal du tout même. Tu noteras les découpes de la marquise au-dessus de la porte principale. Magnifique, réellement magnifique.

Résignée, les bras croisés, Vanessa attendait, habituée à la passion de Jean-Philippe pour l’histoire et à son énergie à vouloir la partager. Ce n’était pas toujours le moment, c’était parfois agaçant, mais elle avait appris à le laisser parler, car il lui faisait immanquablement découvrir quelque chose.

— J’adore ces maisons en meulières, continuait-il. Tu as vu tous ces trous dans la pierre ? Cela confère au matériau une capacité isolante très performante et très prisée par les architectes de l’époque. Le rez-de-chaussée est légèrement surélevé avec un sous-sol enterré aux trois quarts, ce qui renforce l’isolation.

— Voilà, dit Vanessa en profitant d’une pause de Jean-Philippe. Maintenant, nous allons gravir ces quelques superbes marches, entrer dans la résidence et sonner chez madame Baldi.

La porte s’ouvrit sur un homme blond de taille moyen-ne, aux yeux vert kaki souriants.

— Commandante Livers, Capitaine Cormier, police judiciaire, BSU de Meaux. Monsieur Sylvain Baldi ?

— Non, je suis Pierre Defresnoy, le frère de Lisa. Entrez, je vous en prie. Nous étions dans le jardin, en pleine plantation. Je vais chercher Lisa.

Pierre sortit par la porte-fenêtre. En revenant, il prit la main de sa sœur pour traverser la terrasse.

— Bonjour, madame, euh Commandante… ? hésita Lisa.

— Commandante Livers, dit Vanessa en souriant. Bonjour, madame Baldi. Je vous présente le capitaine Cormier.

— Bonjour Capitaine. Asseyez-vous, je vous en prie.

On entendait Pierre s’agiter dans la cuisine. Les policiers s’installèrent dans un confortable canapé de cuir vert anglais. Vanessa observa le décor autour d’elle. Les murs blancs et les huisseries noires mettaient en valeur le parquet ancien en chêne, le piano et la très belle bibliothèque. Madame Baldi aimait le vert qu’elle avait réchauffé avec des touches de jaune d’or, orange et rouge cerise. Sur la cheminée et aux murs, des photos des enfants et des tableaux aux couleurs vives. La pièce était claire, gaie et chaleureuse, agrémentée de plantes bien entretenues. Vanessa pensa à son propre appartement, neuf, moderne, noir et blanc, neutre, froid, aux murs vides. Quelles photos avait-elle à y mettre, elle ?

Elle secoua la tête et sourit à Lisa qui s’asseyait prudemment sur un fauteuil Voltaire grenat garni d’un coussin moelleux.

— Toujours douloureux ? lui demanda-t-elle.

— Oh oui ! Mais un petit peu moins qu’hier, merci Commandante.

Ses yeux se perdirent dans le vague et son visage montrait une profonde tristesse.

Combien de fois Vanessa avait-elle croisé ce regard vide, cet air désemparé chez les témoins de mort violente qu’elle avait rencontrés ? Le traumatisme changeait tout, bouleversait toute une vie. Après l’instant de l’impact, plus rien n’était comme avant. On pouvait peut-être parvenir à se reconstituer autour de la douleur, mais on n’était plus jamais pareil.

Pierre Defresnoy revint avec…

 
 
 
 

Format 12,7 x 1,5 x 20,3 cm 244 pages
Broché : 12,99 €
Ebook : 4,99€