CHRONIQUE d'Olivier Bonnet

Une très jolie chronique, merci beaucoup, Olivier Bonnet

 

Comme une pierre
Couverture du livre :
Sarah Wodling, graphiste
Laurent Morville, artiste peintre
Crédit photo de fleur : Radfotosonn de Pixabay

Je vois au moins mille et une bonnes raisons de vouloir s’approprier sur-le-champ le roman policier « Comme une pierre », œuvre de l’écrivaine Laurence VARAINE-JARNAC.

Le roman policier de Madame Varaine-Jarnac a été pour moi une véritable révélation. J’ai dévoré son roman et j’ai découvert une écrivaine dont on n’a pas fini d’entendre parler, je ne crois pas me tromper en prétendant cela.

 
 

Artiste : Alain Pontecorvo

 
 

D’abord le titre. Parfois, on se demande légitimement si le titre du roman retenu par l’auteur était pertinent. Je trouve ici le titre génial.

Lisa aime son intérieur, elle aime écouter de la musique, écrire. Mais le temps est beau et elle veut jardiner. Alors qu’elle s’apprête à gagner son jardin en passant par la terrasse, un objet lourd, compacte, s’abat sur elle.
Le lecteur est saisi à froid car cela se passe dès les premières pages.
Un cadavre ! C’était un cadavre ! Un cadavre qui vous tombe du ciel et qui manque vous tuer. Alors même que vous êtes chez vous ! Le cauchemar !
Le traumatisme est en effet considérable pour Lisa. Comme une pierre dans l’eau crée une onde de choc prenant la forme de ronds, le choc subi hante la jeune femme sous forme de cauchemars récurrents.

 
 

Artiste : Mesisca

 
 

Une foule de questions se posent.
Qui est le mort ? Quelle est la cause de la mort ? Le cadavre est tombé du grenier, qu’y faisait-il ?
Très vite, on apprend qu’il s’agit d’un meurtre.
Autre traumatisme pour Lisa, tous ses proches qu’elle chérit auraient un motif légitime de tuer. À nouveau, référence aux ondes de choc de la pierre dans l’eau et de la chute du corps.

Ce que j’apprécie dans ce roman policier, c’est que l’écrivaine nous rappelle qu’on n’a pas besoin de motifs sordides pour tuer, on peut vouloir tuer par amour. Pour ce motif, nous pouvons tous un jour nous retrouver du jour au lendemain des assassins.

 
 

Olivier Bonnet, auteur… et gourmand 😉

 
 

On apprécie un roman policier pour sa trame et son suspense, et là encore l’écrivaine gâte ses lecteurs. Tous les éléments du puzzle se mettent lentement en place, tenant constamment en haleine le lecteur.

J’aime le style d’écriture de ce roman policier. Beaucoup de dialogues rendent le récit très vivant. Le texte est émaillé de pointes d’humour, l’écrivaine n’en manquant visiblement pas.

Ce roman policier est un petit bijou que je recommanderai chaleureusement à toute personne de 7 ans à 100 et plus.

 
 

Comme une pierre
Couverture du livre :
Sarah Wodling, graphiste
Laurent Morville, artiste peintre

Comme une pierre
Couverture du livre :
Sarah Wodling, graphiste
Laurent Morville, artiste peintre