PETITE HISTOIRE N°31

 
 
 

La vie n’est pas dénuée de surprises, et il est parfois nécessaire de faire appel à des spécialistes.
Avec humour, tant qu’à faire…
Voici un mail que j’ai envoyé, où je vous livre le récit de ma dernière aventure :


« Bonjour amies et amis,


Je vous espère tous en pleine forme.
Je viens vers vous aujourd’hui, car j'ai lavé mon coussin de microbilles qui soulage si bien mes douleurs d'arthrose et que j'aime d'amour.


Aurais-je dû ?
La question se pose, car le résultat n’a pas été celui espéré.


Contre toute attente, un conflit s’est déclaré dans le lave-linge, une lutte s'en est ensuivie, d’une grande violence, apparemment.
Mon coussin n'en est pas sorti vainqueur, hélas, déchiré, répandant son fluide vital dans le tambour.


Je passe rapidement sur mon vocabulaire fleuri lorsque j'ai découvert la catastrophe, sur la sortie épique du blessé qui se répandait en sanglots blancs sur le sol, sur le temps passé avec l’aspirateur à l'intérieur de la machine enneigée et partout aux alentours, vous connaissez parfaitement vos microbilles et leur virtuosité à se nicher dans le moindre recoin.
À part l'acquisition de quelques nouveaux jurons, je ne sors pas plus victorieuse de cette aventure que mon coussin adoré.


Pleine de compassion pour le compagnon de mes lectures et de mes nuits, avec le peu d’énergie survivant en moi après mon combat contre les envahisseuses, mais toujours animée d’une lueur d’espoir, je pose délicatement le blessé quelque peu raplati au soleil.
Sur une table, à l’abri de la curiosité de mon grand chien, la prudence étant de mise, le printemps n’est pas saison à découvrir son jardin enneigé.
Cependant, je savais que l’attente d’une cicatrisation était vaine…
Aussi, me précipitai-je sur votre site afin d’acquérir une nouvelle housse de coton écru qui pourrait assurer la survie de mon coussin d’amour.


J’ai bien trouvé le sac de recharge de microbilles.
Mais malgré la lampe frontale de mon casque d’exploratrice, je ne suis pas parvenue à découvrir la housse.


Au comble de l’affliction, je me tourne vers vous afin de vous demander si vous pourriez m’envoyer le lien qui me permettrait de procéder à mon achat.
Amies et amis, l’heure est grave.
Vous êtes mon seul espoir.


Voilà.
J’espère que le récit de mon aventure vous aura amusés.
Les mails professionnels sont parfois d’un ennui…
Bisous à toute l’équipe,


Laurence Varaine-Jarnac »



Mon merveilleux coussin vient du site “LES BABILLEUSES”.

Il est dit “coussin de maternité”. Il m’a été conseillé par mon ostéopathe pour soulager mes douleurs de dos et je ne saurais plus lire ni dormir sans lui !
Il m’accompagne aussi pendant de nombreuses séances d’écriture.
Merci les merveilleuses créatrices des Babilleuses ♥