Quelques mots en cette journée particulière des droits de la femme

 
Crédit photo des mains : Pexels de Pixabay

Crédit photo des mains : Pexels de Pixabay

Le 8 mars 2021 est la journée internationale des droits de la femme
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Je crois profondément à la complémentarité.
Et suis toujours désolée de constater le mépris que certaines personnes affichent envers l'autre sexe.
Désolée de subir cet affichage éhonté d'une ignorance crasse.
Désolée de voir ces personnes n'avoir aucune conscience de l'image qu'elles donnent alors d'elles-mêmes...
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Cependant, malgré toute ma bonne volonté, je suis bien obligée de constater que la parité en France, et dans beaucoup trop d'autres pays, est bien loin d'être effective.
Je suis infiniment reconnaissante envers toutes celles et ceux qui ont redonné leur dignité aux femmes.
Mais la plus grande vigilance reste de mise.
Nos droits de femmes sont encore bien trop fragiles.
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La responsabilité que nous portons toutes est grande.
Dans l’éducation que nous donnons à nos enfants.
Dans le respect que nous nous octroyons à nous-mêmes pour la répartition des tâches ménagères.
Dans le respect qu’il nous faut exiger dans le cadre professionnel.
Dans le respect que nous nous accordons pour nos choix de vie.

Etc…

La charge mentale n’est pas une fatalité, elle doit être partagée.

Le respect n’est pas optionnel.

Devenir maman n’est pas obligatoire pour devenir femme.

Le choix d’accepter ou non une grossesse nous appartient.

Nous ne sommes pas obligées de souffrir pour être belles.

« Courir comme une fille » ne veut rien dire.

Nous savons très bien que personne ne tient un volant avec son pénis, mais bien avec ses mains.
Et les statistiques des accidents de la route prouvent que les femmes utilisent aussi leurs cerveaux.

Etc…

Balayons tous ces clichés dont on nous a trop souvent rebattu les oreilles, « on » étant encore trop souvent nos mamans ou nos conjoints…
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Une nouvelle fois, je suis désolée d’observer à quel point le fait de considérer une personne d’un point de vue hormonal, et non en fonction de ses compétences et de ses capacités, fait perdre à notre société une efficacité et une vitalité si précieuses.

Mais profondément ancrée en moi, se trouve une foi inébranlable en nos « jeunes d’aujourd’hui ».

Laurence Varaine-Jarnac